Prochainement de retour sur scène avec le lancement de sa tournée baptisée Not Dead Yet, Phil Collins multiplie les entretiens remarqués avec la presse.
Réputé pour son franc-parler et son humour noir, le chanteur de 65 ans s'est ainsi confié auprès du journal The Sunday Times pour évoquer son grand come-back musical après sept années d'absence, sa réconciliation surprise avec sa compagne et mère de ses deux derniers enfants (Nicholas, 15 ans, et Matthew, 11 ans) ou bien encore ses problèmes de santé qui ont bien failli lui coûter la vie.
Ancien alcoolique, l'artiste britannique admet entre autres qu'il buvait autrefois "de la vodka à même la bouteille pour le petit déjeuner" et qu'il lui est arrivé d'être "transporté d'urgence en avion des îles Turques-et-Caïques vers New York après avoir trop consommé d'alcool" pendant qu'il était en vacances. Une expérience qui a été un véritable déclic. "J'ai failli mourir. Mes organes étaient complètement foutus. C'était très corrosif", dit-il.
Je vais là où mes enfants vont
Quelques années plus tard, celui qui a remporté sept Grammy au cours de sa carrière affirme qu'il "boit seulement occasionnellement des verres de vin" et qu'il se concentre désormais à être un père présent pour sa progéniture. De nouveau épanoui, il habite aujourd'hui avec sa troisième épouse, Orianne Cevey (dont il avait divorcé en 2008 et à qui il avait signé un imposant chèque de 30 millions d'euros), à Miami avec leurs fils. "Je n'aime pas particulièrement cette ville. Je vis ici parce que mes enfants sont ici et que je vais là où ils vont", lâche-t-il.
Lors de son interview, Phil Collins s'est également exprimé pour la première fois sur un clash survenu avec Paul McCartney il y a maintenant quatorze années. Le père de l'actrice Lily Collins révèle ainsi que le chanteur de 74 ans aurait été dédaigneux à son égard lors d'un événement organisé à Buckingham Palace en 2002. "McCartney est arrivé avec Heather Mills [sa compagne et troisième épouse, dont il a également divorcé en 2008, NDLR] et j'avais sur moi l'une des premières éditions des Beatles rédigée par Hunter Davis. Je lui ai dit : 'Hey Paul, ça ne te dérange pas de me faire un autographe ?' Il a dit : 'Oh Heather, notre petit Phil est un fan des Beatles.' Et je me suis dit : 'Espèce de c*n, sale c*n.' Je n'ai jamais oublié. C'était l'un de mes héros, mais il y a ce petit quelque chose qui émane de lui lorsqu'il s'adresse aux gens... Quelque chose qui donne l'impression qu'il dit : 'Je sais que ça n'est pas évident pour toi, parce que je suis un Beatle. Je suis Paul McCartney et cela doit être compliqué pour toi de tenir une conversation avec moi'", conclut-il amèrement.