Attaqué sur les réseaux sociaux, visé par le CSA... Philippe Candeloro aura vécu des JO de Sotchi mouvementés aux côtés de son éternel complice Nelson Monfort. Accusé de sexisme pour ses commentaires très personnels sur le physique des patineuses, l'ex-star de la glace se défend. Pour lui, l'affaire prend une ampleur bien trop importante comme il vient de s'en expliquer à nouveau sur RTL...
Critiqué comme jamais, Philippe Candeloro serait-il victime d'une injustice ? A l'écouter, l'ex-star du patinage ne mérite en tout cas pas un tel traitement. D'autant que son style de commentaire "décalé" est connu depuis des années selon lui. "Ce qui me surprend, c'est l'étendue que ça prend aujourd'hui alors que ça fait des années que je parle comme ça, et qu'on a bien fait pire", a-t-il rappelé. Cette affaire aura au moins permis à Philippe Candeloro de retenir quelques enseignements. A commencer par la définition du mot... sexiste. "Je ne savais même pas ce que voulait dire ce mot [sexiste] il y a quelques jours !", confie l'ancien coach de Ice Show sur M6. Un qualificatif qui est revenu dans la bouche de nombreux de ses détracteurs.
Il faut dire que l'ancien roi du salto arrière, invité aujourd'hui de Stéphane Bern dans Comment ça va bien !, à 15h35 sur France 2, n'a pas fait dans la dentelle en faisant quelques remarques sur le physique des patineuses comparant notamment l'Italienne Valentina Marchei avec Monica Bellucci : "Elle a beaucoup de charme mais peut-être un peu moins de poitrine", avait-il lâché au micro. Il avait également complimenté à sa façon la Canadienne Kaetlyn Osmond : "Moi, je connais plus d'un anaconda qui aimerait venir l'embêter un petit peu, cette jeune Cléopâtre canadienne...".
Philippe Candeloro, qui avait déjà déploré que certains soient "coincés de la fesse" dans Le Parisien, pourrait donc devoir changer son style à l'antenne. Car le CSA vient de s'en mêler, décidant d'examiner les propos tenus par l'ex-patineur et Nelson Monfort, après avoir reçu un nombre de plaintes plusieurs fois supérieurs à la moyenne. Le duo peut toutefois compter sur un soutien de poids en la personne de Daniel Bilalian, patron des sports de France Télévisions. "Il n'y a rien de sexiste à dire que les gens sont beaux, c'est normal, (...) Philippe, c'est un titi parisien, un personnage des Tontons flingueurs", a-t-il ainsi déclaré sur Europe 1.
En cas de sanction du CSA, Philippe Candeloro estime ainsi qu'on serait "vraiment tombés très bas". "On oblige les gens à devenir politiquement corrects, et finalement plus chiants", a-t-il ajouté. Pas sûr que cette défense puisse convaincre les gendarmes de l'audiovisuel...