Joyeux luron de la nouvelle émission Quelle époque ! animée par Léa Salamé et Christophe Dechavanne, Philippe Caverivière a fait de touchantes confidences sur sa famille aux journalistes de Libération. Marqué par deux décès, l'humoriste qui a rencontré Nicolas Canteloup au Club Med en 1993 a révélé avoir perdu sa mère et sa soeur de la même maladie : le cancer. Membre d'une fratrie de trois enfants, il a un frère aîné Patrick, qui a 12 ans de plus que lui et une petite soeur Sophie. Alors qu'elle n'avait que 7 ans, elle décède brutalement. Il avait 4 ans.
"J'ai des images de ce moment, mais c'est assez flou. Je comprends surtout qu'il faut que je fasse le con pour faire sourire ma mère", a-t-il confié à Libération qui faisait son portrait en mai dernier. "À cet âge-là, tu ne comprends pas tout. Mais tu sens l'ambiance pesante à la maison, alors tu fais en sorte de faire rire la famille", avait-il également révélé au Parisien, expliquant par là-même sa future vocation pour le métier d'humoriste.
Je t'aime pour toujours
Quelques années plus tard, sa mère meurt également d'un cancer. Pour garder sa mère toujours avec lui, il a réalisé un tatouage pour lui rendre hommage. Une manière de signifier qu'il l'aura toujours dans la peau. "Mum, je t'aime pour toujours et après", est ainsi inscrit en thaïlandais sur son corps. Depuis très engagé dans la lutte contre le cancer, il est d'ailleurs le parrain de l'association varoise Léo qui lutte contre les cancers pédiatriques. "C'est une façon de mener un combat que j'avais perdu", indiquait-il avec émotion au journaliste de Libération. Lors d'un événement organisé en 2018, il invite des personnalités du PAF comme Michel Drucker, son ami Nicolas Canteloup et Thomas Sotto.
Immédiatement, Thomas Sotto est séduit par sa répartie et lui propose d'avoir sa propre chronique hebdomadaire sur RTL :"Je n'en avais pas envie, mais je ne pouvais pas dire non à Thomas. Il était venu, avait pris son billet, il avait animé la soirée avec moi... Et puis je me suis dit que de toute façon j'allais me faire virer après trois chroniques". Il officie depuis à la matinale de RTL (et ne risque pas de se faire virer vu son succès à l'antenne).
L'interview intégrale de Philippe Careriviere est disponible sur le site Libération.