Une nuit sous le signe du désir au mois de septembre dernier qui a tourné au cauchemar pour Pierre Palmade. L'humoriste de 54 ans a perdu toute envie de rire face à la complexe situation dans laquelle il s'est trouvé, à cause d'un escort boy qui a tenté de le faire chanter.
Le Parisien a révélé cette affaire d'extorsion qui s'est soldée par le placement sous contrôle judiciaire du maître-chanteur de 28 ans et qui sera jugé en avril 2023. Il est soupçonné d'avoir essayé de soutirer 4 000 euros en échange de la suppression d'une vidéo dans laquelle l'artiste apparaît dans une situation intime. Le journal précise : "Des faits qui, selon nos informations, sont en partie reconnus par le mis en cause. Seule différence d'après lui : il n'a pas réclamé autant d'argent." Céline Lasek, l'avocate du comédien, n'a pas souhaité s'exprimer pour le moment.
Trois jours après avoir passé la nuit avec "Haroun", faux nom de Yaniss sur une application, dans un hôtel du 13e arrondissement parisien, Pierre Palmade découvre sur son téléphone qu'on lui réclame de l'argent. "C'est le début du commencement, c'est qu'un petit avant-goût des 48 heures, débloque mon numéro si tu veux discuter calmement", lit-il. L'amant d'un soir avait déjà reçu de l'argent pour pouvoir payer la chambre d'hôtel pour son séjour et se payer de nouveaux écouteurs par le comédien.
Après avoir été de nouveau sollicité, Pierre Palmade réalise qu'il n'est pas le seul à être mis au courant. c'est son amie et ex-femme Véronique Sanson qui est contactée. On ne sait pas si c'est par une personne qui souhaite régler l'affaire ou un complice, se disant prêt à supprimer le film si le comédien accepte ses conditions. Pierre Palmade décide alors de prévenir la police et rapidement un troisième homme fait surface : un détenu qui a envoyé le message depuis sa cellule de prison, soi-disant pour rendre service à Yaniss. Si le présumé coupable n'a pas de domicile fixe, la police retrouve sa trace grâce à la géolocalisation de son téléphone et le retrouve à Gare de Lyon.
Une épreuve pour l'artiste qui avait dû se remettre en 2019 des méfaits d'un individu qu'il avait rencontré dans un bar. Le complice de Michèle Laroque et Muriel Robin était revenu plus longuement sur cet incident traumatisant dans Le Monde et Le Parisien, à l'heure de la sortie de son autobiographie Dites à mon père que je suis célèbre (éd. HarperCollins).
Yaniss reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive de l'affaire par la justice