Le journaliste Pierre Salviac en 2008.© BestImage
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Le journaliste sportif Pierre Salviac, licencié de RTL en mai 2012, a été débouté face à la radio de la rue Bayard (Paris), par un jugement de 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris. La justice a donné raison à RTL, jugeant le motif de licenciement recevable.
A l'origine de cette décision, un tweet jugé injurieux à l'encontre de la Première dame de France, Valérie Trierweiler. Peu après l'élection de François Hollande en mai 2012, le journaliste sportif spécialiste du rugby Pierre Salviac faisait scandale en publiant sur son compte Twitter : "A toutes mes consoeurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France." Le directeur de l'information de RTL, Jacques Esnoux, avait alors répondu : "Ton tweet est absolument intolérable. J'y vois un sexisme vulgaire inqualifiable que je condamne", avant d'interrompre sa collaboration avec le journaliste.
S'estimant licencié injustement, le journaliste avait choisi d'assigner la radio RTL devant la justice, plaidant le droit à la liberté d'expression.
A l'origine de cette décision, un tweet jugé injurieux à l'encontre de la Première dame de France, Valérie Trierweiler. Peu après l'élection de François Hollande en mai 2012, le journaliste sportif spécialiste du rugby Pierre Salviac faisait scandale en publiant sur son compte Twitter : "A toutes mes consoeurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France." Le directeur de l'information de RTL, Jacques Esnoux, avait alors répondu : "Ton tweet est absolument intolérable. J'y vois un sexisme vulgaire inqualifiable que je condamne", avant d'interrompre sa collaboration avec le journaliste.
S'estimant licencié injustement, le journaliste avait choisi d'assigner la radio RTL devant la justice, plaidant le droit à la liberté d'expression.
Quelques jours après son tweet polémique, il avait présenté ses excuses, toujours via le réseau social Twitter : "En balançant une vanne, j'ai blessé mes consoeurs. Je leur présente mes excuses et retire mon tweet", avait écrit le journaliste de 68 ans, ponctuant ses excuses d'un smiley.
Joachim Ohnona