En 1978, il faisait danser la France entière avec son explosif tube Ça plane pour moi : trente-six ans plus tard, l'énergie habite toujours Plastic Bertrand. Toujours aussi vif et fringant, le chanteur belge continue de surfer sur la vague du succès. Eh oui, qui l'eut cru ? À l'inverse de certains de ses collègues de l'époque, la star des années 80, qui vient d'ailleurs de fêter ses 60 ans, est tout sauf tombée dans l'oubli. Aujourd'hui encore, l'homme aux costumes soyeux n'a de cesse de fouler les scènes aux quatre coins de la France et enchaîne les projets : il s'apprête ainsi à sortir un dixième album, qui correspondra à ses 40 ans de carrière, et sera à l'affiche de la prochaine tournée Rendez-vous avec les stars (dont le coup d'envoi sera donné en octobre prochain).
Bref, le raccourci sera, bien évidemment facile, mais on peut dire, sans se mouiller, que tout plane décidément pour Plastic Bertrand. Honneur de tous les honneurs, son mythique tube a même été utilisé par le maître Martin Scorsese himself dans son chef-d'oeuvre Le loup de Wall Street avec Leonardo DiCaprio - une consécration pour le dynamique sexagénaire "qui n'en revient pas". "J'ai la chance de continuer à vivre en faisant mon métier", confie-t-il d'ailleurs au magazine France Dimanche.
Rêves prémonitoires
Mais passionné de musique, s'il a voué sa vie à la scène, Plastic Bertrand regorge également de talents cachés dont notamment un mystérieux don hérité de sa mère, née en Ukraine. "Nous sommes doués d'une hypersensibilité qui nous permet de ressentir des choses, livre-t-il. Je suis très ouvert aux esprits. (...) Je fais surtout des rêves prémonitoires. (...) Je crois en l'aura, aux forces paranormales qui nous entourent. J'en ai déjà ressenti à un point que ça devenait pesant. Voilà pourquoi je tiens à en faire bon usage. On ne rigole pas avec ces choses."
Très attaché à ses origines slaves, le chanteur l'est aussi à sa famille, et particulièrement à ses enfants Lloyd (34 ans) et Joy (31 ans), avec lesquels il a soufflé, comme il se doit, ses 60 bougies. "J'ai organisé trois fêtes différentes pour trois types d'invités. Le samedi, dans un restaurant très chic de Bruxelles, avec toute ma famille, raconte ainsi la star. Le lendemain, avec une centaine de 'potes'. Et le dernier jour avec mes enfants. Autant dire que j'ai fini sur les rotules. (...) Mais à 60 ans, je réalise que j'ai gardé une santé de fer."
Et cette forme olympienne, Plastic Bertrand la doit à une hygiène de vie irréprochable. "Je fais une demi-heure de gym chaque matin, je ne mange pas n'importe quoi et je ne bois quasiment pas d'alcool", assure-t-il. Un "régime" qui lui permet, après quarante ans d'activité, de continuer à "chanter en sautant partout sur scène".
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Plastic Bertrand dans le magazine France Dimanche, actuellement en kiosques.