La stratégie à la Kate Middleton, qui consiste à mener la grande vie de socialite comme si de rien n'était malgré une rupture hautement médiatique, serait-elle infaillible ? À peine le prince Harry et Cressida Bonas ont-ils rompu, à peine la jeune danseuse s'est-elle affichée en soirée dans une somptueuse robe de créateur et tenant la chandelle aux princesses d'York avec leurs chéris, qu'on leur prête déjà des envies de retour de flamme...
Séparés au mois d'avril, juste avant le très festif aller-retour d'Harry aux États-Unis pour le mariage de son ami Guy Pelly, Cressida Bonas et le prince seraient déjà en train d'étudier l'opportunité de se donner une seconde chance. Alors que la rumeur avait déjà fait un peu de chemin, le Mail on Sunday révélait dimanche que le couple s'était retrouvé en secret à Kensington Palace, trois semaines plus tard seulement. Restés "en contact permanent" depuis la rupture, Harry et Cressie, qui s'étaient rencontrés à l'été 2012 par l'intermédiaire de la princesse Eugenie d'York, cousine du premier et bonne amie de la seconde, pourraient bien remettre le couvert : "Personne n'exclut qu'ils se remettent ensemble, mais Cressida n'a pas encore décidé, la balle est dans son camp." Visiblement, cette réflexion n'angoisse pas trop la jolie blonde de 25 ans : d'ordinaire très effarouchée par la présence médiatique (une des raisons avancées dans sa séparation d'Harry), elle s'affichait la semaine dernière très à son avantage (dans une robe bleu saphir Stella McCartney) et de bonne humeur lors d'une soirée au club prisé et privé Annabel's, à Londres, avec les princesses Beatrice et Eugenie. Une attitude vite rapprochée de celle de Kate Middleton lors de sa rupture avec le prince William, en 2007, avant de se rabibocher pour de bon, comme on le sait. Mais une réconciliation pourrait aussi faire écho aux années de romance par intermittence qu'Harry a entretenue avec Chelsy Davy...
Le prince Harry n'aura sans doute guère prêté attention à ce qui se tramait dans les médias à leur sujet ces derniers jours. En tant que représentant de sa grand-mère la reine Elizabeth II, rôle auquel il peut davantage se consacrer depuis qu'il a quitté ses fonctions de pilote d'hélicoptère Apache dans la RAF en début d'année, le fils cadet du prince Charles vient d'effectuer une visite officielle en Estonie et en Italie, du 16 au 19 mai. À Tallinn, en uniforme cérémoniel, il a commémoré le 16 mai sur la place de la liberté les victimes de la guerre d'indépendance (1918-1920) menée par l'État balte et a passé le reste de sa journée à rencontrer des personnalités de la classe politique et des anciens combattants ; le lendemain (17 mai), c'est le treillis qu'il enfilait, pour assister au grand exercice de printemps de l'Armée estonienne, effectué par des soldats estoniens, mais aussi britanniques (dont de vieilles connaissances), américains, lettons, lituaniens, français, belges, polonais et néerlandais.
En Italie le 18 mai, le "Captain Wales" comme il est désigné dans l'armée, de nouveau dans son éclatant uniforme d'apparat, a pris part aux commémorations du 70e anniversaire de la bataille de Monte Cassino, rendant hommage à la mémoire dizaines de milliers de soldats néo-zélandais, britanniques et polonais morts lors de cet affrontement entre Allemands et Alliés. Après une messe, le prince Harry, 29 ans, a déposé une gerbe de fleurs. Plus tard, il a visité l'abbaye bénédictine de Monte Cassino, avant de présider au cimetière des morts du Commonwealth - où il s'est longuement recueilli, seul - une cérémonie à la mémoire des 2 176 victimes kiwies et maories de cette bataille. L'occasion pour lui de faire pour la première fois le hongi, le salut traditionnel maori nez contre nez, que le prince William et Kate Middleton ont fait si souvent lors de leur récente tournée en Océanie. Dans la soirée, Harry renfilait son éternel costume bleu marine pour inaugurer le pavillon britannique à l'Exposition universelle de Milan en 2015 lors d'un gala au MAXXI, le musée d'art moderne et d'architecture du XXIe siècle de Rome. Lundi 19 mai enfin, il retournait à Cassino pour y présider une cérémonie en l'honneur cette fois des 14 000 soldats anglais tombés pendant la bataille. Et n'a quitté Rome qu'après s'être offert une petite visite privée du Colisée.