Le prince Harry a beau avoir quitté en début d'année ses fonctions de pilote d'hélicoptère de combat dans la RAF pour prendre un poste dans les bureaux de l'état-major à Londres et consacrer du temps à ses activités royales, il n'en reste pas moins un bon petit soldat. Toujours un peu ado quand il s'agit d'employer son temps libre à faire la fête avec ses copains, comme récemment au mariage de son bon ami le roi de la nuit Guy Pelly, le fils cadet du prince Charles se transforme en - sympathique - machine de guerre quand il s'agit de défendre les causes qu'il embrasse.
On l'a vu très chic et très en verve cette semaine, en maître de cérémonie - avec son ami et partenaire le prince Seeiso du Lesotho ainsi que la chanteuse Joss Stone pour ambassadrice glamour - de la Sentebale Summer Party en l'honneur des dix ans de son association Sentebale, on l'a retrouvé pas moins passionné jeudi 15 mai auprès de blessés de guerre en lice pour les Invictus Games à l'occasion d'une session live Twitter pour la promotion de l'événement. Inspiré par les Warrior Games, sorte de jeux paralympiques militaires qu'il a observés (et même testés) en 2013 lors de sa tournée aux Etats-Unis, le prince Harry, dévoué à la cause des forces armés, des blessés de guerre, des anciens combattants et des familles de soldats, a importé le concept en Grande-Bretagne : à son initiative et en partenariat avec le ministère de la Défense, les premiers Invictus Games auront lieu à Londres du 10 au 14 septembre prochains, accueillant 400 athlètes dans neuf disciplines. Comme dans le cas de ses aventures avec Walking with the Wounded, l'enjeu de cet événement réservé aux soldats blessés au combat de reprendre confiance en eux et de retrouver un esprit combattant via le défi physique et la compétition.
Jeudi, le "Captain Wales", tel qu'on le connaît dans l'armée, était en civil - arborant son incontournable costume bleu marine des missions en ville -, et s'est adonné à un sport relativement nouveau pour lui : le tweet ! Interdit de compte Twitter à titre personnel, le prince Harry, 29 ans, a pu s'essayer à l'expression en moins de 140 caractères via le compte officiel des Invictus Games. Pas très à l'aise tablette tactile en main, lui qui est pourtant un expert en jeux vidéo (ses confidences sur les jeux de guerre, au sujet de son déploiement en Afghanistan, avaient fait polémique), il a confié : "Voilà pourquoi j'ai rejoint l'armée : je ne sais pas taper vite." Mais est parvenu à écrire : "J'espère que tout le monde soutiendra les #invictusgames. C'est une opportunité géniale de soutenir et remercier les hommes et les femmes qui ont tant donné pour nous."
Le lendemain (ce vendredi 16 mai 2014), le prince Harry, récemment séparé de sa compagne Cressida Bonas (qu'il aurait discrètement revue après son retour de Memphis), décollait pour une visite officielle à l'étranger : du 16 au 19 mai 2014, il se déplace en Estonie (un pays qu'il n'a jamais visité) et en Italie (où il est allé à titre privé étant enfant) à la rencontre d'anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et de conflits ultérieurs. Arrivé à Tallinn ce jour, Harry, en uniforme cérémoniel blanc, s'est recueilli sur la place de la liberté de la capitale estonienne, déposant une gerbe devant le monument commémoratif de la guerre d'indépendance. Il a ensuite été reçu au Parlement (le Riigikogu), au cours d'une réception à laquelle des blessés de guerre étaient également conviés pour évoquer les Invictus Games. La suite de sa visite prévoit une rencontre samedi avec le président estonien, Toomas Hendrik Ilves, et l'observation de l'armée estonienne en exercice.