Un crime de lèse majesté contre le valeureux prince Charles serait-il en train de se produire ? Attendant le trône depuis de (très, très) nombreuses années, le fils de la reine Elizabeth II voit sa côte de popularité décliner au profit de son fils aîné, le prince William. Selon un sondage réalisé par Deltapoll, près de la moitié des Britanniques préfèreraient voir le duc de Cambridge devenir roi au lieu de son tendre papa, pourtant héritier présomptif de la reine.
47% des personnes interrogées souhaitent ainsi voir William être couronné à la place de Charles et seuls 27% des personnes souhaitent que Charles monte un jour sur le trône. Pire, il n'y aurait que 5% des interrogés âgés entre 18 à 24 ans qui souhaiteraient que le mari de Camilla Parker Bowles - dont le fils est en deuil - soit roi.
Il faut l'admettre, le prince William est bien plus séduisant que son père. Il attire ainsi une majorité des suffrages auprès de la gent féminine : 55 % des femmes interrogées confient qu'elles préfèrent le prince William comme prochain monarque de Grande-Bretagne. "Ce n'est évidemment pas une décision du public britannique, mais le prince William est le premier choix, et de loin", a tweeté Joe Twyman, directeur de cette étude.
La popularité de son frère, le prince Harry, a pris un sacré coup depuis sa décision de quitter la famille royale. Seuls 8 % de personnes interrogées souhaitent qu'Harry devienne roi. Seulement 1 % chez les plus de 65 ans. Sa côte auprès des jeunes britanniques est en hausse, puisque 23 % des moins de 24 ans aimeraient qu'il soit couronné contre 21% pour son frère William. L'époux de Kate Middleton pourrait malgré tout bientôt dépasser son petit frère dans cette tranche d'âge.
Par ailleurs, un jeune sur cinq de moins de 24 ans (19%) aimerait l'abolition pure et simple de la monarchie. Chiffre plus étonnant, 8% des moins de 24 ans souhaiteraient voir le prince Andrew être couronné (alors qu'il a été écarté du pouvoir en raison de l'affaire Jeffrey Epstein dans laquelle il était cité).
Ce sondage a été réalisé auprès de 1 590 adultes entre le 31 mars et le 1er avril, selon Deltapoll.