C'est une annonce qui a suscité une très vive émotion dans la société française. Lors d'une interview accordée en exclusivité à Libération et à La Croix, Emmanuel Macron a dévoilé un projet sur un sujet sensible. Dimanche 10 mars, le président de la République a évoqué pour la première fois le contenu du texte législatif qui ouvrira "la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes". Un projet qui "arrivera sur la table du conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai", comme l'a précisé le mari de Brigitte Macron.
Une annonce importante sur un sujet sensible et qui a fait réagir une figure bien connue des amoureux du Paris Saint-Germain, Charles Biétry. L'ancien journaliste sportif a occupé de hautes fonctions au sein de plusieurs grands médias, de France Télévisions à Canal+. Il a également occupé la fonction de président du club de la capitale en 1998, en remplacement de Michel Denisot. Depuis plusieurs années maintenant, l'homme de 80 ans est atteint d'un mal incurable et il a même préparé son suicide assisté, comme il l'a expliqué l'an dernier. "J'ai réussi à bien vivre, je n'ai pas envie de mal mourir. La maladie de Charcot m'a déjà privé de l'usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens", s'est-il exprimé sur X (anciennement Twitter) le 10 mars, avant de conclure : "Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci."
Des propos qui font écho à ceux de Line Renaud, engagée depuis plusieurs années maintenant sur le sujet de la fin de vie. "Quelle merveille ! Je suis tellement heureuse que le président de la République ait pris cette décision ! Tellement heureuse ! Quand les médecins, la famille, les proches d'un malade savent qu'il n'y a plus rien à faire, que c'est une question de mois, et que ces derniers moments vont être une souffrance, alors il faut l'aider à mourir", explique l'actrice de 95 ans, dans une interview accordée à Libération.
Des mots forts de la part de Charles Biétry et Line Renaud, qui attendait ce projet de loi depuis un long moment.