Après un premier passage par l'émission de radio Les Grosses Têtes dans les années 1990, Isabelle Alonso s'est ensuite faite connaitre du grand public à partir de 2000 en devenant une des chroniqueuses de l'émission devenue culte, On a tout essayé, sur France 2. Dans le même temps, elle rejoint également On va s'gêner sur Europe 1, toujours auprès de Laurent Ruquier. Ces dernières années, elle se faisait plus discrète.
Isabelle Alonso aura été chroniqueuse d'On a tout essayé jusqu'à la fin de l'émission, en 2007. Si elle ne rempile pas ensuite dans On n'a pas tout dit, qui durera tout juste un an, elle retrouvera brièvement son ami Laurent Ruquier en 2014 dans une autre émission éphémère : L'émission pour tous. Sur le petit écran, il faudra ensuite attendre jusqu'en 2019 pour la revoir sur nos écrans. Elle devient cette année-là chroniqueuse de la rubrique Coup de coeur, coup de gueule dans l'émission quotidienne Je t'aime etc. de Daphné Bürki sur France 2. Toujours en 2019, on retrouve aussi son nom dans le magazine Siné Madame. Car oui, si Isabelle Alonso est moins présente sur le petit écran, elle a revanche conservé son goût pour l'écriture.
La romancière a multiplié les publications ces dernières années : Je mourrai une autre fois (2016), Je peux me passer de l'aube (2017) ou encore Les Vrais Hommes sont féministes (2021). Ce dernier livre, Isabelle Alonso le défend d'ailleurs dans de nombreux festivals et salons littéraires. Par ailleurs, elle anime aussi régulièrement un blog personnel. Si elle relate son quotidien, elle réagit aussi aux sujets d'actualité...
Depuis quelques semaines, elle a ainsi publiquement partagé son engagement en faveur de Nupes, la coalition des partis de gauche pour les élections législatives des 12 et 19 juin. Un mouvement largement porté par Jean-Luc Mélenchon. "Sa seule existence est jouissive en soi. Si elle parvient à une majorité suffisante elle mettra fin à une politique que j'exècre et c'est déjà énorme. Et j'ai l'espoir d'assister à des initiatives qui améliorent la vie des gens. Qui remettront l'humain au coeur des préoccupations, au lieu du tiroir-caisse. Qui joueront la coopération, le partage, l'entraide, plutôt que la compétition et l'exclusion. C'est ça, être de gauche. Il y a tant à faire pour que la France éclaire de nouveau le monde", écrit-elle. Reste à savoir si les urnes seront de son avis.