C’est une prise de parole assez rare pour être soulignée. À l’image de Panayotis Pascot, qui s’est confié comme rarement dans son livre La prochaine fois que tu mordras la poussière (Stock, 2023) sur ses années dans l'émission pour Le Petit Journal et Quotidien, un autre humoriste a décidé de dire ce qu’il a sur le cœur. Débarqué en 2013 de l’émission animée par Yann Barthès, Maxime Musqua, qui a fait ses armes auparavant sur YouTube, amène un vent de fraîcheur sur le plateau avec pour objectif de ramener un public jeune sur les ondes de Canal+.
Tous les soirs, à partir de 2013, le natif de Talence, en Gironde, a pour objectif de relever le “défi Musqua”, un segment dans lequel l’humoriste, aujourd’hui âgé de 37 ans, se met en scène dans des situations plus ou moins cocasses. Une expérience qui ne dure qu’un an pour Maxime Musqua, qui annonce, peu après la rentrée 2014, son départ de l’émission, en précisant bien qu’il n'a pas été poussé vers la sortie par la société de production Bangumi. Malheureusement pour lui, ce départ va le plonger dans une profonde dépression et à l’époque, il se sent au plus mal. “Le soir, j’ai quand même besoin d’écouter des gens parler, alors je mets des talk-shows sur ma grosse télé. Il me faudra du temps avant de pouvoir regarder Yann Barthès sans que ça me fasse mal”, confie-t-il dans son livre Je n’aurai plus besoin d’alcool pour danser (éd. Robert Laffont, 2025).
Une décision qu’il semble regretter, mais son année au sein du Petit Journal n’a pas été synonyme que de bons moments, comme il l’explique dans son livre. Après un gros incident dans l’émission, Yann Barthès a dû s’excuser auprès de Maxime Musqua, au moment où ce dernier s’est lancé pour défi de faire une marche de Lyon jusqu’à Paris “en hommage à la marche contre le racisme, qui a eu lieu trente ans plus tôt et faire écho au film avec Jamel Debbouze qui sort bientôt”. Après avoir demandé, en vain, un garde du corps à l’animateur de 50 ans, l’humoriste est victime d’une blague tout sauf drôle. “J’ai de la crème partout sur la gueule, des mecs partent en courant et commencent à se faire courser. Je viens de me faire entarter. (...) Une heure plus tard, la prod me fournit un garde du corps et Yann m’envoie un texto en me présentant des excuses sincères”, se souvient le chroniqueur du Petit Journal.