Rachida Dati pose à Lourdes, en décembre 2011.© BestImage, Alain Guizard
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Le tribunal correctionnel de Versailles a rendu sa sentence pour les deux détenus de l'établissement pénitentiaire central de Poissy qui prétendaient dans divers courriers être, l'un et l'autre, père de la fille de Rachida Dati, Zohra, née en janvier 2009.
Germain Gaiffe et Alfredo Stranieri, déjà condamnés respectivement à 30 ans de prison (pour assassinat, enlèvement et séquestraton) et à une peine d'emprisonnement à perpétuité (pour quatre assassinats), ont été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés.
Pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique", ils ont tous les deux été condamnés, lundi 5 décembre, à quatre mois de prison ferme et à verser un euro symbolique au titre de dommages et intérêts à l'ex-Ministre de la Justice. Ce sont nos confrères de l'AFP qui le révèlent ce mardi 6 décembre, de source judiciaire.
Dans un courrier adressé en 2010 à Rachida Dati, auquel ils avaient joint une "déclaration de paternité", les deux hommes réclamaient explicitement le droit de rendre visite à la petite Zohra.
Rappelons que Rachida Dati, a souhaité préserver sa vie de famille en ne révélant jamais l'identité du père de son enfant, laissant libre cours à toutes les spéculations et polémiques souvent infondées. Pour Me Olivier Metzner, avocat de l'actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris, cette dernière a décidé de porter plainte afin d'"éviter qu'un jour sa fille lui demande pourquoi elle n'a pas réagi alors que sa dignité avait été bafouée".
Lors de l'audience qui s'est déroulée le 10 octobre dernier, Michel Desplan, procureur de la République à Versailles, avait estimé que ces courriers "pouvaient paraître polis mais n'avaient qu'un sens : être injurieux, outrageant, moqueur" envers Rachida Dati.
Joachim Ohnona
Germain Gaiffe et Alfredo Stranieri, déjà condamnés respectivement à 30 ans de prison (pour assassinat, enlèvement et séquestraton) et à une peine d'emprisonnement à perpétuité (pour quatre assassinats), ont été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés.
Pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique", ils ont tous les deux été condamnés, lundi 5 décembre, à quatre mois de prison ferme et à verser un euro symbolique au titre de dommages et intérêts à l'ex-Ministre de la Justice. Ce sont nos confrères de l'AFP qui le révèlent ce mardi 6 décembre, de source judiciaire.
Dans un courrier adressé en 2010 à Rachida Dati, auquel ils avaient joint une "déclaration de paternité", les deux hommes réclamaient explicitement le droit de rendre visite à la petite Zohra.
Rappelons que Rachida Dati, a souhaité préserver sa vie de famille en ne révélant jamais l'identité du père de son enfant, laissant libre cours à toutes les spéculations et polémiques souvent infondées. Pour Me Olivier Metzner, avocat de l'actuelle maire du VIIe arrondissement de Paris, cette dernière a décidé de porter plainte afin d'"éviter qu'un jour sa fille lui demande pourquoi elle n'a pas réagi alors que sa dignité avait été bafouée".
Lors de l'audience qui s'est déroulée le 10 octobre dernier, Michel Desplan, procureur de la République à Versailles, avait estimé que ces courriers "pouvaient paraître polis mais n'avaient qu'un sens : être injurieux, outrageant, moqueur" envers Rachida Dati.
Joachim Ohnona