Avec l'avance dont il dispose désormais au classement ATP, Rafael Nadal aurait tort d'être en surrégime. Bien au contraire, afin d'éviter les pépins physiques qui l'ont mis en difficulté dans un récent passé, l'Espagnol, qui laisse, plus de 3 000 points derrière lui, ses dauphins Novak Djokovic et Roger Federer batailler pour les places d'honneur, peut se payer le luxe de sélectionner soigneusement ses rendez-vous.
Ainsi, alors que la transition s'opère entre la saison sur terre battue et celle sur dur, qui s'est ouverte à Atlanta, tout le monde a déjà les yeux rivés sur l'US Open, au mois d'août, que le numéro un mondial tentera d'accrocher pour la première fois à son impressionnant palmarès : l'enjeu est de taille, puisqu'il s'agit de la seule levée du Grand Chelem qu'il n'a encore jamais dominée. Vainqueur à Roland-Garros et Wimbledon, Nadal pourra compter sur Roger Federer, en quête d'un sixième titre à Flushing Meadows (ce qui en ferait le recordman de l'ère open, laissant Jim Courrier et Pete Sampras à 5) et finaliste l'an passé face à Juan Martin Del Potro, pour se mettre en travers de son chemin.
Mais pour l'heure, Rafa ne semble pas encore prêt à entrer dans la phase de concentration et de préparation : il est toujours en pleine phase de... respiration !
Comme à chaque fois qu'il a besoin de se ressourcer, c'est sur son île natale de Majorque qu'il passe du bon temps, s'adonnant à tout sauf au tennis : outre le golf, qu'il pratique assidûment sous le regard de sa jolie Xisca, les séances de jongles et autres jeux de baballe n'ont aucun secret pour lui quand il s'agit de se détendre sur une plage de Formentera... Ah, c'est un métier, il n'y pas à dire...