Reese Witherspoon a affronté un démon du passé. L'actrice de 44 ans participait vendredi 17 avril 2020 au podcast de Jameela Jamil, une sorte de late-night show de la comédienne. Reese est revenue sur son arrestation d'avril 2013. Il y a sept ans, elle et son mari Jim Toth étaient arrêtés après avoir conduit sous l'emprise de l'alcool, faisant rouler leur véhicule à contre-sens.
L'agent de police les avaient alors soumis à test d'ébriété, évidemment revenu positif. On dit que l'actrice avait alors pris la mouche. Elle aurait déclaré lors de son arrestation qu'elle était "une citoyenne américaine" et qu'elle avait le droit de se tenir "debout sur le sol américain", avant de lancer au policier : "Vous êtes sur le point d'apprendre qui je suis. Vous serez dans la presse nationale". Elle et son mari avaient alors été conduits en cellule de dégrisement.
"Tu t'excuse et te rend honteuse d'une manière qui était si rafraîchissante pour moi. Mais j'ai fait quelque chose de vraiment stupide. C'était tellement gênant et débile. Mais tu sais, ça m'a fait respirer. On est tous pareils. Je prends des décisions débiles. J'en prends aussi des bonnes. Je suis juste humaine", a expliqué la comédienne de Friends.
À l'époque, elle s'était expliquée dans un communiqué avec une franchise appréciée. "J'ai clairement bu le verre de trop et je suis profondément gênée à propos des choses que j'ai dites. C'était une situation effrayante et j'avais peur pour mon mari, même si ce n'est pas un excuse. J'ai manqué de respect à un officier de police qui faisait son travail. Les mots que j'ai utilisé ne reflètent pas qui je suis", s'était-elle excusée.
Aujourd'hui, Reese semble avoir grandi de cette situation. "On est tous pareils, on cherche tous à savoir ce qu'on est capable de faire. Je me débrouille en storytelling mais ça ne veut pas dire que je suis une personne spéciale. Le talent ne fait pas de vous une bonne personne", a ajouté Reese Witherspoon face à Jameela Jamil.
La comédienne américaine avait écopé d'une amende de 213 dollars. Son mari avait été condamné à faire 40 heures de travaux d'intérêts généraux en plus d'un stage de prévention à l'alcool.