Régis et Coumba, candidats marquants de Koh-Lanta (TF1), ont essuyé plusieurs menaces de mort et injures sur les réseaux sociaux et ont porté plainte. Venus témoigner conjointement sur le plateau de Touche pas à mon poste le 17 novembre, l'un comme l'autre ont dit leur stupeur lorsqu'ils ont reçu les messages de haine de certains téléspectateurs.
Père de famille vivant dans un petit village, Régis, qui a participé à Koh-Lanta, l'île des héros en 2020, a expliqué que toute sa famille a pâti de sa notoriété. "J'avais des haters qui avaient descendu en flèche la boutique que je dirigeais à l'époque, sur Google. J'ai reçu des menaces de mort, de viol sur mes filles qui avaient 4 ans à l'époque, des montages photos dégueulasses...", a confié le quadragénaire.
"Pour moi, il y a eu deux périodes : une où je n'existais pas, ça faisait rire les gens, et une autre, dès que j'ai fait sortir les favoris. Là, j'ai vraiment pris cher. Je recevais des appels et messages dès le générique", s'est-il souvenu sur le plateau de TPMP. "Le lieu de travail de ma femme a fuité et le collège de mon fils aussi, on a menacé de m'égorger : c'est allé si loin que c'est la société ALP (qui produit Koh-Lanta) qui gérait mes appels téléphoniques". Une situation absolument affligeante.
"En 2012, quand tu revenais de Koh-Lanta, tu descendais à Orly et c'était fini. Mais maintenant avec les réseaux sociaux...", a noté Coumba, qui a participé quatre fois au jeu télévisé et a été victime d'injures pour sa dernière participation décriée à l'aventure, son comportement sur l'île envers certaines candidates comme Clémence lui ayant été souvent reproché. Les deux aventuriers ont rappelé que certains téléspectateurs oublient vite que les coups bas et les stratagèmes font partie intégrante de l'émission.
"On n'a plus envie de jouer après ça. Si on joue, on va être mal vu... Les gens doivent comprendre que dans Koh-Lanta, on ne réagit pas comme dans la vie de tous les jours. Moi là-bas, j'étais sauvage, je l'assume mais avec du sucre et du repos, je sais vivre en société", a confié Coumba, qui rit jaune face à ces débordements. "Dans deux, trois ans plus personne ne voudra jouer. On va tous se poser sur la plage et se regarder", prédit la candidate.