Propulsé sur le devant de la scène médiatique par son idylle, consacrée le 17 décembre 1994 par un mariage, avec Céline Dion, de 26 ans sa cadette, René Angélil a décidé de dévoiler les coulisses de son parcours, dans une autobiographie, Derrière le conte de fées, qu'il présente en ce moment à Paris - il en a profité pour confier que Céline travaillait sur un nouvel album... francophone.
Marié deux fois avant de faire la connaissance de Céline, qui délogera sa seconde épouse (Manon, alias Anne Renée) pour prendre sa place, René est depuis devenu un patriarche rayonnant et débonnaire, papa épanoui de René-Charles, et désireux d'accueillir un deuxième enfant - un projet difficile à réaliser pour le moment.
Mais avant Céline ? Avant de se faire le pygmalion récompensé (en 1987 et 1988 comme Manager de l'année) d'une des plus grandes stars internationales, de retravailler fondamentalement son image et d'en faire une des plus grandes chanteuses ?
Auparavant, René Angélil s'était déjà signalé en tant qu'impresario. Avec son ami Guy Cloutier (dont nous vous avons présenté tout récemment une des sensuelles protégées), il a notamment chapeauté les carrières de René Simard et Ginette Reno - qui le congédia au bout de quelques années, et René découvrit alors Céline Dion, en 1981, avec Ce n'était qu'un rêve, une chanson écrite par la mère et le frère de Céline.
Mais avant encore ? Auparavant, René n'était pas le manager... mais l'artiste ! En 1962, alors âgé de 20 ans, René fondait avec son ami d'enfance Pierre Labelle (décédé en janvier 2000) ainsi que Jean Beaulne Les Baronets, un trio qui exista dix ans et connut le succès en adaptant des hits anglo-saxons en français. Parmi eux, C'est fou, mais c'est tout, une transcription de Hold me tight, des Beatles.
Des prouesses de jeunesse, voix juvéniles et corps dandinants, que nous vous proposons de découvrir ci-dessus. Dédicace à René-Charles.
G.J.