Fin juin, Ricardo et Nehuda étaient soupçonnés de maltraitance à l'encontre de leur fille Laïa (4 mois), sévèrement blessée au visage après une dispute présumée de ses parents en voiture. De nombreuses starlettes de télé-réalité n'ont pas manqué d'affirmer sur les réseaux sociaux que cet acte était "horrible".
Aurélie Van Daelen "priait" pour "ce petit bébé" : "Faites qu'il soit sain et sauf. J'ai une boule au ventre en lisant cela. Comment est-ce possible ?!" Même Daniela Martins n'en croyait pas ses oreilles : "Dites-moi que c'est faux ! Dites-moi que l'être humain n'est pas une ordure honteuse... J'espère qu'il s'agit d'une erreur ! Pauvre petit bébé."
Depuis, dans les colonnes du magazine Public, les jeunes parents de Laïa sont sortis du silence et ont évoqué les circonstances du drame. Si des personnalités du monde de la télé-réalité ont profité de cette affaire pour faire le "buzz", cela n'a rien de bien surprenant pour Nehuda, bien au contraire : "Je n'ai pas été surprise de la réaction des gens. Je sais que l'humain est méchant. Ce qui m'a dérangée, c'est qu'on parlait de la vie d'un enfant sans savoir. C'est blessant d'entendre qu'on est de mauvais parents. On a même reçu des menaces de mort."
Le jeune papa explique à son tour avoir vécu une période douloureuse : "C'est difficile de voir tout le monde donner son point de vue. On a pu lire 'Ricardo et Nehuda violents, ils maltraitent leur enfant'... En vérité, personne ne sait comment je me comporte avec ma fille."
Si j'étais violent...
Il compte même faire appel à la justice pour remettre les pendules à l'heure : "Ceux qui ont diffamé pour faire du buzz sur nous vont être attaqués. Ça fait cinq ans que je fais de la télé-réalité, des articles sur ma supposée violence, j'en ai eu des tas et je ne suis pas le seul. Il n'y a aucune preuve. Oui [il y a eu des témoignages, NDLR], de gens qui veulent faire du buzz ! Si j'étais violent, aucune prod' ne me ferait confiance, on ne m'emploierait plus. Il n'y a rien contre moi, à part une image. Mais l'image, ce n'est pas la vérité. Oui, je donne l'image d'un mec impulsif, mais c'est un rôle comme dans les films."
Qu'importe, à ses yeux "les gens ne savent pas" qui il est "en vrai" : "J'ai des contrats de deux ans avec des boîtes de production. Dire que je suis violent, c'est insinuer que ces boîtes de prod' et les chaînes de télé ne font pas attention à qui elles emploient. La justice a su faire la part des choses entre les rumeurs et la vérité, c'est le plus important."
Comme nous le révélions le 12 juillet dernier, le duo avait supprimé la totalité de ses publications sponsorisées sur Instagram. Si certains pensaient que c'était une demande express des marques en question, la jeune femme a assuré le contraire : "Nous l'avons fait sans qu'on nous le demande, par respect pour les annonceurs, afin que leurs marques ne soient pas mêlées à cette affaire." Ricardo dévoile par la suite que "les marques recevaient des insultes parce qu'elles soutenaient des gens accusés de maltraitance." Par "respect pour eux", ils ont tout effacé.