Hospitalisé, jeudi 10 avril 2014, à Clermont-Ferrand, alors qu'il devait donner une représentation de sa pièce J'avais un beau ballon rouge, dans la ville voisine de Cournon-d'Auvergne, le comédien Richard Bohringer a depuis quitté l'hôpital pour être transporté dans un établissement parisien.
L'état de santé de Richard Bohringer (72 ans) suscite toutes les inquiétudes depuis son hospitalisation brutale à Clermont-Ferrand. L'acteur, soutenu par sa fille Romane Bohringer, à qui il donne la réplique pour la première fois au théâtre dans J'avais un beau ballon rouge, a donc quitté la ville du Puy-de-Dôme pour rejoindre, samedi 12 avril, un hôpital parisien. Victime d'un gros coup de fatigue lié à son traitement contre l'hépatite C (qu'il a seulement révélée en 2009), l'inoubliable interprète du film Le Grand Chemin subit actuellement toute une batterie d'examens et reçoit tous les soins qui devraient le remettre sur pied. Pour l'heure, un flou, temporaire, persiste autour des prochaines représentations de sa pièce.
Richard et Romane, qui jouent ensemble depuis janvier 2013 cette pièce mise en scène par Michel Didym, devaient notamment se produire au Mans à l'Espal (du 17 au 20 avril). Le théâtre a diffusé, ce lundi 14 avril, un communiqué qui annonce l'arrêt de la tournée. "Le producteur du spectacle est contraint d'annuler la tournée du spectacle J'avais un beau ballon rouge jusqu'à la fin de cette saison. Nous tiendrons notre public informé des dates éventuelles de report du spectacle. En attendant, nous les invitons à se rapprocher de la billetterie pour se faire rembourser leurs places", peut-on lire. Toutefois, contactés par nos soins, d'autres théâtres n'avaient pas encore eu l'information à l'instar de L'Atelier à spectacle à Vernouillet (Eure-et-loir), où la pièce devait être jouée le 7 mai prochain. Une autre date était aussi prévue le 29 avril, au Prisme à Elancourt (Yvelines).
Pour 2014, Richard Bohringer a prévu de mettre en scène et interpréter la pièce Voyages. Nous lui souhaitons un très bon rétablissement.
Thomas Montet