En grand amateur de la petite balle jaune, Jean-Paul Belmondo, lunettes de soleil sur le nez, ne pouvait manquer de soutenir Jo-Wilfried Tsonga à l'occasion de la seconde demi-finale hommes du tournoi parisien. Sous un beau soleil de plomb fort agréable en cette fin d'après-midi, le Magnifique a assisté à la rencontre au côté de sa petite-fille Annabelle Belmondo dont il est très proche. Et le tout avec le sourire, malgré la cuisante défaite du tennismen français.
Délicieuse brune de 25 ans, Annabelle est l'un des six petits enfants du Magnifique Bébel. Première fille de Florence, Annabelle a longtemps vécu loin de son illustre grand-père. Revenue des États-Unis après vingt ans passés outre-Atlantique, Annabelle est titulaire d'un master de journalisme en poche obtenu à Los Angeles. Bientôt libre de tout engagement, elle avait fait part de son souhait récent de se lancer dans la musique, plutôt que le journalisme. Actuellement en stage dans une société de production, elle confiait dans les pages de Gala fin avril son volonté de chanter et monter sur scène.
Depuis son retour en France, Annabelle est devenue très proche de son grand-père, lequel a fêté en grande pompe ses 80 ans en avril dernier. "Papy me donne des conseils. Il me dit de faire attention, de prendre mon temps pour arrêter mes choix. Je crois qu'il me fait confiance", avouait Annabelle Belmondo, tout aussi à l'écoute qu'admirative de son grand-père. Sans surprise, c'est à ses côtés qu'elle partage une petite partie de tennis en spectatrice curieuse lors de cette demi-finale qui oppose le Français Jo-Wilfried Tsonga au numéro 5 David Ferrer. Et si notre tricolore amateur de Kinder Bueno n'a pu se sortir du piège tendu de main de maître par l'Ibérique (6-1, 7-6, 6-2) , les deux Belmondo ont profité en complicité de ce match, échangeant pendant les moments de pause, sous le soleil radieux de Roland.