La vie de Sara a changé depuis un an. L'ancienne candidate de Koh-Lanta (2013, 2014 et 2020) a une algodystrophie qui lui gâche la vie. Un sujet qu'elle a de nouveau évoqué auprès de nos confrères de Public.
Sara était une véritable machine de guerre. Le sport et la compétition c'était sa vie, au point qu'elle a subi pas moins de six opération du genou, cette partie de son corps étant usée par tous ses exercices intenses. Mais la dernière a pris une tournure qu'elle ne soupçonnait pas. Une algodystrophie s'est en effet développée après la pose de sa prothèse, en février 2020. "C'est une inflammation qui touche une articulation après un choc ou une opération. Ca provoque une sensation de brûlure et de vives douleurs qui donnent l'impression d'avoir des coups de poignard qui vous transpercent les os. Mon inflammation du genou dure depuis un an", a-t-elle précisé auprès du magazine.
Depuis, Sara ne peut plus du tout faire de sport. Elle marche malgré tout deux kilomètres le matin, car la "douleur est supportable". Elle devient ensuite malheureusement "plus intense, jusqu'à ce que [elle soit] obligée de prendre un opiacé". La femme de 51 ans fait donc des activités plus calmes comme regarder des séries ou lire. "Quand je voyais partir mon mari à la salle de sport que nous gérions ensemble, c'était très dur. J'allais pleurer dans un coin", a poursuivi l'ancienne aventurière de TF1. Si aujourd'hui, elle va mieux, elle se voyait "handicapée pour toujours" il y a encore un mois. "On m'avait dit que j'allais rester sans doute vingt-quatre mois avec ma jambe raide. Ma passion s'envolait à tout jamais... Les trente-cinq premiers jours alités ont été les plus difficiles. Je ne supportais pas d'être dans cet état, alors j'ai demandé à mon médecin de m'amputer. Il a refusé", s'est-elle souvenue.
Durant cette période difficile, Sara a reconnu qu'elle avait eu de sombres pensées : "Oui ça m'a traversé la tête de me demander à quoi ça sert encore de vivre. Parce que pour moi, vingt-quatre mois, c'était l'éternité et, me sentant inutile, j'avais peur de devenir un poids pour mes proches, ce que je voulais à tout prix éviter." Fort heureusement, des séances de psychothérapie l'ont aidée à remonter la pente. Aujourd'hui, elle se consacre à un nouveau projet, son one-woman-show qui est "quasiment prêt".
L'intégralité de l'interview de Sara est à retrouver dans le magazine Public du 19 février 2021.