Les Jeux olympiques de Londres officiellement ouverts ne seront pas la seule actualité sportive du week-end, mais il y a fort à parier que les exploits de Fernando Alonso, Lewis Hamilton, Mark Webber, Jenson Button et leurs collègues pilotes de Formule 1 sur le circuit du Hungaroring seront relégués au second rang. Voire totalement éclipsés.
Sebastian Vettel, le jeune double champion du monde allemand de F1 en titre, a toutefois réussi à se faire remarquer jeudi 26 juillet à Berlin, un sulfureux mannequin réputé pour ses photos de charme frottant ses courbes généreuses contre lui... ou plutôt contre son sosie de cire, qui a fait son entrée au musée Madame Tussauds de la capitale allemande. Le vrai Vettel, lui, qui est à la ville en couple avec Hanna Prater, était déjà en pleine préparation du Grand Prix de Hongrie qui se courra dimanche 29.
De fait, c'est en l'abence de l'original que la nouvelle acquisition du musée de cire a été dévoilée : à voir comment le modèle de charme Micaela Schäfer, 28 ans, "sexbomb number one" en Allemagne, pro du nu et de l'érotisme, bien connue du public allemand pour ses apparitions télé sulfureuses et ses photos torrides, se frottait au Vettel de cire, on n'ose imaginer ce qu'il serait advenu du Vettel en chair et en os ! Jamais avare pour jouer de ses charmes, la jeune femme en a joué : "D'habitude, c'est moi que je dévoile, mais aujourd'hui, je vous dévoile la statue de Sebastian Vettel", a-t-elle malicieusement déclaré. Cela étant, la demoiselle n'était pas tellement habillée.
Un choix de maîtresse de cérémonie particulier de la part de l'institution Madame Tussauds, que ses responsables ont justifié en ces termes : "Tout le monde le sait : là où il y a des pilotes de F1, les jolies femmes ne sont jamais loin." CQFD.
Il n'en reste pas moins que Sebastian Vettel, devenu en 2010 le plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1 et aujourd'hui âgé de tout juste 25 ans, a établi un nouveau record : aucun sportif n'avait jamais fait son entrée aussi précocément au musée Tussauds de Berlin. Sa réplique en cire, élaborée par 14 personnes durant six mois à la maison mère (le musée Madame Tussauds de Londres) pour un coût de 200 000 euros, le coureur automobile avait toutefois pu la découvrir dans les paddocks du Grand Prix d'Allemagne, la semaine dernière. Et voir si "son charme juvénile" et "l'éclat malicieux de son regard", les plus grandes difficultés de la reproduction selon la porte-parole de l'établissement, ont été fidèlement imités.
Loin de cette inauguration, Sebastian Vettel est concentré sur la prochaine échéance. L'enjeu sera grand dimanche 29 juillet 2012 à Budapest lors du Grand Prix de Hongrie : après le coup de tonnerre de la semaine dernière et la pénalité de 20 secondes infligée au double champion du monde allemand Sebastian Vettel à l'issue du Grand Prix d'Hockenheim (la "condamnation à la peine de mort d'un voleur de poules", selon la réaction de l'écurie Red Bull), synonyme de rétrogradation de la 2e à la 5e place, Fernando Alonso est dans une position idéale pour conquérir un troisième titre mondial, fort de 34 points d'avance sur son premier poursuivant, Mark Webber. Sebastian Vettel, qui pointe dix longueurs plus loin, n'a pas abandonné tout espoir de revenir à hauteur, même s'il avouait en arrivant en Hongrie que son équipe en avait pris un coup derrière la casquette.