La vie de Selma Blair est totalement bouleversée. Dans la soirée du 16 août 2018, la comédienne de 47 ans a appris qu'elle souffrait de sclérose en plaques, terrible maladie auto-immune, dégénérative et incurable. Le temps de digérer cette nouvelle, elle a dévoilé la vérité sur les réseaux sociaux et partage depuis son aventure – qui lui vaut un très joli soutien quotidien. Ce jeudi 22 août, elle s'est réjouie à l'idée de pouvoir replonger dans l'eau de sa piscine : d'abord en maillot de bain, puis sans. Et pour cause, sur les premiers clichés, son fils Arthur tente de l'en empêcher en agrippant le tissu ! "Victoire, écrit-elle les fesses à l'air. Je ne lâche rien. Les fesses hautes. Mon fils a enfin craqué."
Insomnie, callosité, immunodépression... si l'état de Selma Blair se dégrade visuellement au fil des mois, l'héroïne de Sexe Intentions garde le sourire et l'envie de vaincre. Afin de crier au monde la force de son combat, l'actrice était apparue avec une canne – et une robe Ralph & Russo – sur le tapis rouge de la soirée post-Oscars de Vanity Fair, le 24 février 2019. Quelques semaines plus tard, elle se rasait entièrement le crâne à cause de son traitement. "Depuis la chimiothérapie, avec les hautes doses de Prednisone, je ne peux plus concentrer mon regard, s'inquiétait-elle récemment. Je trouve extrêmement difficile d'aller sur mon téléphone, donc je ne suis plus vraiment sur les réseaux sociaux, et je ne communique plus avec mes amis. Je panique. Est-ce que ce sera permanent ?"
Difficile pour elle de savoir comment son état de santé va évoluer. Si elle connaît régulièrement des phases plus douces, Selma Blair avouait d'une voix tremblante qu'elle n'avait aucune idée de l'évolution possible de son mal. "Quand j'ai appris que je souffrais de sclérose en plaques, je n'avais aucune idée de ce que c'était, ni de la manière dont ça allait m'affecter, détaillait-elle lors d'une interview bouleversante accordée à ABC News. Ma manière de parler, comme vous pouvez l'entendre, est affectée par une dysphonie spasmodique. C'est intéressant d'être là pour montrer mon cas en particulier, et ça pourrait être bien différent d'ici à un an... au mieux. On appelle ça une maladie 'flocon de neige', parce que, comme une empreinte digitale, c'est différent pour tout le monde." On ne peut que lui souhaiter des jours meilleurs...