Sidney Govou va-t-il à nouveau s'insurger en découvrant le récit de ses dérapages par les médias ? Au mois d'octobre, l'ancien ailier de l'Olympique Lyonnais, qui évolue depuis la reprise 2010 au sein du Panathinaikos d'Athènes, s'était agacé de "la désinformation intolérable et continue" dont il s'estimait victime, après la révélation de sa mise à l'amende (deux fois 25 000 euros) par son club pour des sorties nocturnes arrosées : par voie de communiqué, il affirmait n'avoir absolument pas été condamné par le Pana "sur un quelconque comportement que ce soit".
Pourtant, c'est pour des faits identiques que le club grec a exigé mardi de l'attaquant français des explications écrites, suite à une nouvelle sortie nocturne le samedi précédent à l'issue du match nul concédé par son équipe (1-1) face à Larissa. Les médias locaux indiquent que le joueur aurait été vu "en état d'ébriété avancé" à une heure tardive.
Et, tandis que le site sport.gr mentionne que le président du Panathinaïkos Nikos Pateras aurait menacé Govou, dès les faits du mois d'octobre, d'exclusion en cas de récidive, les observateurs avancent que le conseil d'administration du club se pencherait sur un éventuel licenciement - voire porter l'affaire devant la FIFA - de Govou, qui a rejoint les vert et blanc il y a quelques semaines après des adieux à l'OL, et dont le contrat court jusqu'en juin 2012.
L'international tricolore, ne lui en déplaise, traîne une réputation sulfureuse, notamment liée à son goût apparemment prononcé pour les soirées arrosées même en pleine saison de football. En décembre 2008, il avait été interpellé pour conduite en état d'ébriété avancé dans les rues de Lyon et placé en garde à vue, et les dirigeants rhodaniens l'avaient également sanctionné en octobre 2009 pour un nouvel écart. Par ailleurs relié à l'affaire Zahia (dans laquelle il n'est pas en cause, la jeune femme ayant été majeure au moment des faits), Govou semble jouer avec le feu. Et même son copain et coéquipier au PAO Djibril Cissé se déclarait impuissant il y a quelques semaines : "Je lui ai déjà dit, laissons-le faire ce qu'il veut. Je ne peux rien faire de plus."