Héritière de Jean-Luc Delarue, Sophie Davant a repris les rênes de Toute une histoire. Son lien avec les téléspectateurs s'est alors d'autant plus renforcé. Le public a pu découvrir une journaliste mais aussi une femme profondément humaine et à l'écoute des autres. Aujourd'hui, l'une des plus célèbres têtes blondes du PAF se confie au magazine Bonheur(s).
Éternelle rigolote, Sophie Davant est une habituée des bêtisiers. Elle fait partie de ces animatrices capables de créer rapidement une immense complicité avec le public. Il faut dire que tout cela, la jolie Sophie le doit à son naturel déconcertant. "Je ne suis pas artificielle dans la vie, je suis sincère en bloc. Je ne suis pas un personnage de télé, une star du petit écran, avec cette distance que la télé impose", confie-t-elle.
Saisir sa chance
Pas star pour un sou, Sophie se veut avant tout "avec" les spectateurs plutôt que "face" à eux. L'animatrice n'a jamais eu des rêves de gloire. Alors qu'elle rêvait de devenir reporter, elle a obtenu un stage chez Antenne 2 et la vie a voulu qu'elle se retrouve subitement à la météo. Elle déclare : "Ce qui est étrange, c'est d'être devenue connue sans jamais avoir oeuvré pour le devenir." Et aujourd'hui, si elle est aux commandes de Toute une histoire, ce n'est pas par hasard. Elle raconte : "Non, il a fallu que je le demande, rien ne tombe du ciel... Je me suis proposée pour un remplacement au moment où Jean-Luc Delarue a été écarté de l'antenne et donc avant qu'il ne soit gravement malade. J'ai tout de suite compris qu'il fallait que je saisisse cette chance."
Si Sophie Davant se donne à fond dans son travail de journaliste, lorsqu'elle finit de travailler elle n'est pas très branchée soirées mondaines et préfère nettement retrouver son chez soi : "Les dîners en ville, les mondanités, les gens superficiels qui vous font perdre votre temps, je les fuis."
Il faut dire qu'en plus, Sophie Davant attaque très tôt le matin avec sa célèbre matinale aux côtés de William Leymergie. A propos de son camarade, patron mais aussi ami, elle confie : "William, je le connais par coeur. Il me connaît par coeur. Il me comprend mieux que quiconque. Je me confie à lui. Je l'aime beaucoup, William, c'est mon mentor et un véritable ami."
Angoissée et fragile
Fière de son naturel qui lui vaut d'être si populaire, Sophie Davant assure que le secret de la longévité c'est bien la simplicité. "Ceux qui durent sont des gens normaux. Regardez Drucker ou Ruquier, ce sont des gens simples, d'une authentique gentillesse", confie-t-elle.
Malgré son expérience et sa popularité, Sophie Davant continue d'avoir peu confiance en elle : "Je n'ai jamais eu confiance en moi... Depuis toute petite... Je ne me suis jamais beaucoup aimée au fond. Je n'ai pas souvent eu confiance en mon potentiel. Je suis quelqu'un qui doute en permanence." Avant d'ajouter : "Je suis une cérébrale en fait, une angoissée, fragile... et gaffeuse, ça je l'assume, je suis bien obligée."
A la tête de Toute une histoire sur France 2, Sophie Davant entend des témoignages poignants. Elle confie que le tournage est parfois difficile à vivre tant les thèmes abordés sont douloureux. Elle est également très touchée par certains sujets, notamment quand ils lui rappellent le décès de sa mère. Un moment qui a été déchirant pour elle, qui n'avait alors que 20 ans. "La disparition de ma mère a été un moment central de ma vie. J'ai terriblement souffert de ne pas partager avec ma mère ma grossesse, la naissance de mes enfants. Son absence m'a manqué cruellement. Et elle m'a en même temps portée. Le fait de voir mon père se retrouver seul avec ses enfants a été également douloureux. Lui s'est retrouvé démuni", raconte la journaliste.
Une histoire qui a forgé l'animatrice et l'a rendue humaine et sensible. Des qualités qui lui valent aujourd'hui de recevoir beaucoup d'amour de son public.
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Sophie Davant dans le magazine Bonheur(s).