C'est un nouveau fait divers glaçant, qui se serait déroulé dans la nuit de mercredi à jeudi, en cette fin de mois de juillet, sur le touristique Champ-de-Mars. Une jeune femme de 27 ans, voyageuse d'origine mexicaine, aurait été victime de viol en réunion, elle qui passait une soirée festive et particulièrement arrosée avec trois amis mexicains, sur les lieux. Alors qu'elle s'était volatilisée, la touriste a été retrouvée et entendue par les policiers, comme le rapportent nos confrères du Parisien, ce lundi 31 juillet. Celle qui affirme avoir été violée par cinq hommes dans la nuit de mercredi à jeudi au Champ-de-Mars, côté tour Eiffel (VIIe), a été retrouvée grâce au consulat de son pays auprès duquel elle s'était manifestée.
Auprès des policiers du 3e district de police judiciaire (DPJ), à qui l'enquête de flagrance du chef de viol en réunion a été confiée, elle s'est livrée et ce qu'elle a révélé lors de cette audition pourrait se révéler déterminant pour la suite des investigations. C'est, selon elle, vers 2 heures du matin, qu'elle aurait suivi l'un de ses agresseurs, qui lui aurait proposé une bière "très amère" un peu plus loin, sans que ses amis s'en aperçoivent. La jeune femme aurait-elle été droguée au GHB ? Isolée, puis traînée vers des buissons, elle a déclaré avoir été violée successivement par cinq hommes. "L'un d'eux faisait le guet", a-t-elle indiqué. Un témoin, alerté par ses cris, aurait mis en fuite les suspects puis prévenu les secours.
Munis d'un signalement de la victime quelques heures plus tard, les policiers de la BAC ont ratissé le quartier et interpellé deux suspects. Ces deux jeunes hommes ont alors été placés en garde à vue, mais ont nié toute implication et en sont ressortis libres quarante-huit heures après. Ils ont pourtant été reconnus par l'unique témoin. Découverte "en état de choc important", et affichant "des hématomes apparus au niveau de ses deux jambes", la victime a été prise en charge par les policiers intervenus en premier, et conduite dans un premier temps à l'hôpital Georges-Pompidou (XVe) pour y subir des premiers examens. Puis, la touriste mexicaine a ensuite rejoint les locaux du 3e DPJ. Épuisée et sous le choc, la Mexicaine a au final souhaité partir sans porter plainte, et sans effectuer d'examens ADN.
Un fait divers retentissant qui a été repris par des membres de l'univers politique. Interrogée par BFMTV sur cette affaire, la politicienne Rachida Dati a chargé l'attitude de la mairie de Paris et d'Anne Hidalgo, au "silence assourdissant" selon elle. Elle a rappelé les "agressions régulières" sur le Champ-de-Mars.