Interviewée par BFMTV, Rachida Dati a fait part de sa colère envers la Mairie de Paris et plus particulièrement Anne Hidalgo après les soupçons de viol d'une jeune femme de 27 par cinq hommes dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 juillet 2023. "Moi j'ai d'abord une pensée pour cette victime, qui a été très violemment agressée, c'est un crime, elle a été violée par 5 individus de manière extrêmement violente. Cette femme est encore sous le choc donc j'ai d'abord une pensée pour elle et ce n'est pas la première fois puisque nous avons très régulièrement des agressions sexuelles, des agressions sexistes, des viols, commis sur ce champ de mars", indique celle qui est membre du parti Les Républicains.
C'est systématiquement non
"Moi je m'étonne je vous le dis, je m'étonne du silence assourdissant de la Mairie de Paris. Personne n'a pris la parole sur ce drame épouvantable et ça n'est pas la première fois je vous le redis. Il y a des agressions sexuelles, des viols et des agressions sexistes et la Mairie de Paris, silence radio. Et donc moi je m'étonne de cela. Ça fait quand même des mois depuis d'ailleurs l'élection municipale de 2020 que nous avons fait des demandes de sécurisation du site, des demandes de pose de vidéocaméras sur le site. C'est systématiquement non. Nous voulions une police municipale dédiée à ce site ou une sécurité privée pour le site." poursuit-elle, ajoutant que deux nouvelles caméras vont être installées grâce à la préfecture de police.
Dans le cadre de cette affaire confiée au 3e district de police judiciaire parisienne, deux hommes avaient été interpellés jeudi matin "dans le cadre d'une enquête de flagrance diligentée du chef de viol en réunion", pour des faits "commis au préjudice d'une femme, touriste, d'origine mexicaine". Depuis les deux gardes à vue ont été levées. "Toutes investigations utiles à la manifestation de la vérité se poursuivent", a précisé le ministère public.
Pour rappel, "le Champ de Mars accueillera pendant les Jeux olympiques et Paralympiques de l'été 2024 les épreuves de judo et de lutte, mais aussi les épreuves de volleyball de plage et de cécifoot", indique Paris Match. De quoi craindre de nombreuses agressions ou débordements si la sécurité n'est pas optimale sur ce lieu pourtant emblématique de la capitale.