Le dénouement. Jeudi 22 janvier, en fin de journée, un champ de débris a été trouvé vers 9h heure locale, non loin de la zone où le sous-marin Titan est porté disparu dans l'Océan Atlantique. Plus précisément, près de l'épave du Titanic, à 500 mètres, qu'il devait explorer. Après des heures d'une terrible attente, lors de la conférence de presse qui a été donnée par les garde-côtes qui s'est tenue à 21h, et diffusée en direct sur toutes les chaînes d'infos, la sentence est tombée.
Jeudi 22 juin, le robot sous-marin Victor 6000 a été téléopéré depuis le navire océanographique français Atalante car il est le seul engin sur zone capable de plonger jusqu'à l'épave. Et de tristes trouvailles concernant le sous-marin qui a disparu depuis dimanche 18 juin ont été faites.
"Nous pensons maintenant que les passagers sont perdus", a communiqué, quelques minutes avant la conférence de presse des garde-côtes, la société OceanGate, par communiqué. CNN a confirmé dans la foulée que les débris sont ceux de la coque extérieure du bateau.
Puis, lors de la conférence de presse des garde-côtes, ces derniers ont expliqué qu'ils exploitaient toujours ce qu'ils ont trouvé. Cinq éléments de débris ont été trouvés, dont une partie de la proue, des éléments appartement à la coque... C'est une indication qu'il y a eu un "événement de force majeure", a-t-il été précisé.
Vu l'environnement dans lequel se trouvait le sous-marin et étant donné les débris, il y a eu apparemment une implosion lors de la descente, moins d'une heure après son départ. Des recherches vont continuer mais il n'y a pas de réponse "sur les perspectives de récupérer les corps". Une collision avec le Titanic semble écartée. Il y aurait plutôt eu une implosion de la colonne d'eau. Les appareils d'écoute sous l'eau ont permis aussi de savoir qu'une "panne catastrophique" n'a pas eu lieu.
Le sous-marin a fait beaucoup parler de lui ces derniers jours. Dans la presse, il a notamment été dit qu'un hublot situé à l'avant de l'appareil a été conçu pour résister à la pression subie à 1.300 m de profondeur et non à 4.000 m. Des images avaient aussi montré que le submersible se conduisait avec une manette digne de celle d'une console de jeu et que le système de guidage se faisait par Wi-Fi et SMS.
A bord du sous-marin Titan, il y avait des hommes qui n'étaient pas n'importe qui. Comme Paul-Henri Nargeolet, scientifique français, qui avait été le directeur de l'une des premières missions de recherches sur l'épave du Titanic. A ses côtés, se trouvait Shahzada Dawood, accompagné de son fils Suleman (19 ans). Il était un milliardaire pakistanais proche de Charles III. Il soutenait financièrement depuis de nombreuses années des fondations caritatives fondées par le roi comme British Asian Trust, une ONG qui lutte contre la pauvreté et les inégalités en Asie du Sud et Prince's Trust International, une association qui soutient les jeunes en difficulté. Etait également présent, un homme d'affaires et aventurier qui a battu nombre de records. Pour monter à bord du Titan, il avait dépensé près de 230 000 euros.
Le pilote du sous-marin fait aussi partie des victimes. Il s'agit de l'Américain Stockton Rush, fondateur d'OceanGate, patron américain d'OceanGate Expedition, entreprise organisatrice du voyage qu'il a fondée en 2009. Marié à Wendy Rush, la petite-fille de deux victimes du Titanic, il était le petit-fils d'un baron du pétrole et du gaz.