Vendredi 7 février 2020, TF1 diffuse le second prime de Stars à nu. Firmine Richard, Fanny Leeb, Mareva Galanter, Héloïse Martin, Nadège Beausson-Diagne, Maddy Burciaga, Alessandra Sublet et Marine Lorphelin ont accepté de se mettre à nu afin de sensibiliser le public au dépistage du cancer du sein. À cette occasion, la compagne d'Arthur s'est confiée à Purepeople sur cette expérience.
Comment vous a-t-on convaincue de participer à cette émission ?
Personne n'avait à me convaincre et personne ne m'a forcée à faire cette émission. Évidemment, c'est un choix totalement spontané de ma part, un engagement aussi que de faire une émission pour la sensibilisation au cancer du sein. C'est exceptionnel et c'est une chance de pouvoir y participer. C'est difficile, il y a des défis et des challenges à relever. Ce n'est pas facile honnêtement, on a vécu des moments très émouvants, très difficiles, très drôles. C'était une expérience humaine très enrichissante.
Appréhendiez-vous de vous dénuder ?
Bien sûr que l'on appréhende le fait de se dénuder, ce n'est pas commun, ce n'est pas nos métiers. Des femmes qui se dénudent sur scène, c'est un vrai métier. Le burlesque, le strip-tease sont deux univers différents qui ne sont pas du tout les nôtres. Donc il a fallu passer par plein d'étapes, apprendre des choses, apprendre à avoir confiance en soi, à regarder son corps et accepter le regard des autres sur scène. On s'est fait dessiner par de jeunes artistes aux Beaux-Arts ou photographier sans haut. Au final, on doit faire une chorégraphie et se servir et s'inspirer de tous ces moments qui n'ont pas été choisis au hasard pour être encore plus fortes.
Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour vous lors du tournage ?
Ma première appréhension, c'était la chorégraphie. Je suis arrivée un peu en retard. Les filles avaient commencé les répétitions depuis deux jours. Quand je suis arrivée, Chris Marques m'a mise au milieu, il a envoyé la musique et il fallait que je suive tout le monde. Et là, je me suis dit que deux jours de retard, c'était énorme. Je me suis demandé comment j'allais rattraper le temps perdu. En fait, les choses se passent. Ma seconde appréhension était d'arriver à coordonner tous les ateliers que l'on avait faits tout au long de cette aventure pour porter un message fort sur scène.
Comment se sont passés les coachings ?
On a vraiment beaucoup rigolé. On a beaucoup pleuré. On est passé vraiment par des étapes très différentes. On a toutes pleuré pour des raisons différentes, à des moments différents de l'aventure. Du coup, il y avait beaucoup de soutien moral, il y avait beaucoup beaucoup de délicatesse dans cette émission avec toutes les filles et beaucoup de tendresse.
Cette maladie vous a-t-elle touchée de près ou de loin ?
Le cancer en général est une maladie qui touche malheureusement beaucoup de gens et on est forcément touchés un jour ou l'autre. J'ai perdu des membres de ma famille de cancers qui n'ont pas été dépistés à temps. Et quand ça se passe, on crie à l'injustice. On a envie de se dire : 'Mais pourquoi, en fait ? On aurait pu les sauver. Peut-être qu'on aurait pu passer plus de temps avec eux encore.' Le fait que ça soit découvert trop tard et qu'on vous dise c'est trop tard, c'est horrible. Donc le dépistage est vraiment essentiel et primordial. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je me battrai pour que les gens puissent bénéficier d'un dépistage et puissent prendre conscience de l'importance que c'est.
Comment a réagi votre compagnon Arthur à votre participation?
Il sait que je suis touchée par cette cause, il sait que je suis très active dans une association dont je fais partie, Les Bonnes Fées, et que je suis au contact très souvent de femmes touchées par des cancers différents. J'essaie au quotidien d'apporter ce que je peux à des femmes malades.
Était-il sur le tournage, comme il produit l'émission ?
Il n'était pas présent du tout. C'était vraiment une émission faite par des femmes. Il en a été l'initiateur, il en a été à la base, car c'est lui qui a eu cette idée. Mais une fois que c'était parti, on ne l'a plus vu. Mais il était là le soir du show, évidemment. En revanche, tout ce qu'on a vécu à travers ces trois semaines de préparation, il n'était pas là, par pudeur.
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