Stéphane Guillon© Angeli
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Evincé de France Inter sur fond de polémiques, Stéphane Guillon est loin d'être au chômage pour autant. Auteur d'un livre qui rassemble ses chroniques radio, On m'a demandé de vous virer (éditions Stock), et en tournée avec un spectacle prévu à Paris dès le 13 janvier, l'humoriste corrosif anime, sur France 4, ce 6 décembre, en direct et depuis Montreux, un spectacle écrit par sa compagne Muriel Cousin et Etienne de Balasy, mettant en scène différents artistes. L'occasion pour lui de s'exprimer dans les pages du Parisien/Aujourd'hui en France sur son état d'esprit après l'affaire France Inter.
Stéphane Guillon se réjouit d'être sur scène en direct, l'occasion pour lui de se lâcher et de ne pas être censuré. Heureux, il s'étonne tout de même ne pas avoir été sollicité par d'autres stations de radio, après avoir dû quitter France Inter où il animait un billet matinal : "A l'exception de Jean-Jacques Bourdin à RMC, qui m'a tendu la main [Il a toutefois annoncé ne pas vouloir aller sur une autre radio]. Cette absence de sollicitations alors que les radios cherchent à faire de l'audience est étonnante. Je faisais quand même autour de deux millions d'auditeurs. Peut-être ont-elles peur que je sois incontrôlable. [...] Mais j'ai des garde-fous, je ne tiens pas de propos diffamatoires."
Tant pis pour les radios, le comique constate cet étrange désintérêt des ondes mais ne s'en formalise pas puisque, selon lui, son spectacle permet aux salles de se remplir de plus en plus vite : "Je pense que je vais envoyer des fleurs à ceux qui ont contribué à me faire virer." L'embrouille radiophonique dans laquelle il était plongé ne lui a pas fait changer d'avis : "J'aurais dû aller plus fort !"
Plein de projets, il écrit un livre sur les coulisses de sa chronique sur France Inter, il précise ne s'y être mis que depuis septembre pour éviter d'écrire à chaud. La parution est prévue au printemps prochain : "Je vais raconter pourquoi il a été décidé au plus faut niveau de l'Etat de nous écarter [lui et Didier Porte, autre chroniqueur de France Inter renvoyé ]. Je vais démontrer que Jean-Luc Hees [président du groupe Radio France] et Philippe Val [directeur de France Inter] ont répondu à une exigence politique."
Un discours qu'il tient fermement depuis des mois et qu'il n'est pas prêt à mettre aux oubliettes. Pour le moment, l'heure est au spectacle avec Même pas peur dans lequel il devrait croiser une personnalité avec qui il est radicalement opposé : Jean-Marie Bigard !
Stéphane Guillon se réjouit d'être sur scène en direct, l'occasion pour lui de se lâcher et de ne pas être censuré. Heureux, il s'étonne tout de même ne pas avoir été sollicité par d'autres stations de radio, après avoir dû quitter France Inter où il animait un billet matinal : "A l'exception de Jean-Jacques Bourdin à RMC, qui m'a tendu la main [Il a toutefois annoncé ne pas vouloir aller sur une autre radio]. Cette absence de sollicitations alors que les radios cherchent à faire de l'audience est étonnante. Je faisais quand même autour de deux millions d'auditeurs. Peut-être ont-elles peur que je sois incontrôlable. [...] Mais j'ai des garde-fous, je ne tiens pas de propos diffamatoires."
Tant pis pour les radios, le comique constate cet étrange désintérêt des ondes mais ne s'en formalise pas puisque, selon lui, son spectacle permet aux salles de se remplir de plus en plus vite : "Je pense que je vais envoyer des fleurs à ceux qui ont contribué à me faire virer." L'embrouille radiophonique dans laquelle il était plongé ne lui a pas fait changer d'avis : "J'aurais dû aller plus fort !"
Plein de projets, il écrit un livre sur les coulisses de sa chronique sur France Inter, il précise ne s'y être mis que depuis septembre pour éviter d'écrire à chaud. La parution est prévue au printemps prochain : "Je vais raconter pourquoi il a été décidé au plus faut niveau de l'Etat de nous écarter [lui et Didier Porte, autre chroniqueur de France Inter renvoyé ]. Je vais démontrer que Jean-Luc Hees [président du groupe Radio France] et Philippe Val [directeur de France Inter] ont répondu à une exigence politique."
Un discours qu'il tient fermement depuis des mois et qu'il n'est pas prêt à mettre aux oubliettes. Pour le moment, l'heure est au spectacle avec Même pas peur dans lequel il devrait croiser une personnalité avec qui il est radicalement opposé : Jean-Marie Bigard !