

Depuis les scabreuses révélations du site américain TMZ.com sur les actes pédophiles commis il y a des années sur des mineures de moins de 13 ans par Stephen Collins, c'est la guerre entre le clan l'acteur de Sept à la maison et celui de son ex-femme Faye Grant, accusée d'avoir elle-même organisé la fuite de ces confessions datant de 2012. En effet, l'argent semble être le moteur principal de cette sordide affaire...
L'appât du gain ?
Faye Grant serait-elle plus intéressée par l'idée de plumer son mari, lequel avait demandé le divorce en 2012 après une thérapie de couple qui n'avait de toute évidence pas fonctionné, que par l'intérêt des victimes ? Il faut dire que le mystère plane sur la raison pour laquelle les bandes sonores sur lesquelles on entend l'acteur faire ces révélations ne font surface qu'aujourd'hui. En effet, bien qu'elle affirme avoir remis les enregistrements à la police de Los Angeles en 2012, alors qu'une enquête (abandonnée faute de preuves) était lancée contre son mari en raison de la plainte d'une supposée victime, l'avocat de l'acteur, Mark Vincent Kaplan, prétend que Faye Grant a surtout cherché à utiliser ces bandes sonores à plusieurs reprises pour obtenir davantage d'argent dans son divorce. La fortune de l'acteur peut effectivement aiguiser l'appétit...
Rolex, séries, immobilier...
Dans les documents légaux de demande de divorce, obtenus par TMZ, Faye Grant estime l'ensemble de la fortune de son époux à 14 millions de dollars. Le site dévoile ainsi que la star de 67 ans possède pour environ 5 millions de dollars en biens immobiliers (ce qui correspond à deux maisons, dans lesquelles ils ne dormaient jamais ensemble et jamais dans les mêmes chambres selon Faye Grant, dans le chic quartier de Brentwood, à Los Angeles), 16 000 dollars de montres Rolex, 40 000 dollars d'oeuvres d'art ou encore 100 000 dollars de guitares de collection. Le compte en banque commun serait pour sa part estimé à hauteur de 6 millions de dollars et la star possède des avoirs dans une société ainsi que de l'argent issu d'un héritage.
Ses cachets obtenus pour ses différents rôles sont également une jolie source de profit. Stephen Collins, qui touchait entre 1 et 3 millions de dollars par année de mariage selon les dires de sa femme, a récolté 400 000 dollars pour dix épisodes de la série Revolution, quasiment 65 000 dollars pour six épisodes de Devious Maids ou encore 338 000 dollars pour la rediffusion de Sept à la maison entre janvier et septembre 2013, dévoile People. Dans ce contexte délicat, la série vient d'ailleurs tout juste d'être déprogrammée du petit écran américain. Stephen Collins, qui vient d'être viré du tournage de Ted 2, devait aussi revenir dans la série Scandal (dont un épisode lui avait rapporté un chèque de 7 682 dollars) mais la chaîne ABC a confirmé que son personnage n'apparaîtrait finalement pas à l'écran.
Faye Grant, manipulatrice ?
Le divorce entre Faye Grant et Stephen Collins va donc prendre un tout autre tournant avec cette histoire et l'avocat de l'acteur compte bien sortir l'artillerie lourde lors de l'audience du 12 novembre prochain. S'il ne nie pas les actes pédophiles de son client, qui a lui-même confirmé avoir fait au moins trois victimes, l'avocat compte bien attaquer Faye Grant sur ses manipulations. En effet, Mark Vincent Kaplan prétend que Faye Grant a essayé de corrompre un faux témoin pour qu'il affirme avoir vu son mari abuser d'une petite fille, mais pas l'une des trois victimes reconnues par l'acteur. Face au refus du témoin, elle aurait alors exercé des représailles...
L'homme de loi compte aussi mettre en avant le fait que Faye Grant ment lorsqu'elle affirme que son époux et père de sa fille unique Kate (25 ans) ne lui donne pas de pension alimentaire car, grâce à l'examen de la carte de crédit de leur compte commun, il estime les dépenses de cette dernière entre 20 000 et 40 000 dollars par mois.
Thomas Montet