La planète Geek a tremblé et manqué de tourner de l'oeil : le génial Steve Jobs, 56 ans, créateur de la firme Apple, a décidé de passer la main. Celui qui a fait de la marque à la pomme un état d'esprit (incarné par ses iPhones, iPods et iPads) a annoncé la nouvelle jeudi dernier dans un courrier. C'est son état de santé - il lutte depuis 2004 contre un cancer du pancréas - qui impose sa décision. Steve Jobs a été élu président du conseil d'administration et laisse sa place de directeur général de la firme à son bras droit Tim Cook, qui assurait déjà largement l'intérim ces derniers mois.
Depuis cette annonce, une photo alarmante de Steve Jobs, très affaibli et amaigri, prise à Palo Alto, a été diffusée sur certains sites internet. D'autres ont refusé de la publier. Steve Jobs a toujours dit que s'il était trop faible pour assurer ses fonctions, il passerait la main. Dont acte.
Abandonné bébé, celui qui devait devenir le géant de l'informatique avait été adopté par Paul et Clara Jobs. Un homme qui se présente comme son père biologique lance aujourd'hui un appel alarmant dans les colonnes du Dailymail : "J'ai l'espoir qu'il m'appelle avant que ce ne soit trop tard." L'histoire racontée par ce père mérite le détour : il s'appelle Abdufattah John Landali. C'est un immigré syrien, vice-président d'un casino dans le Nevada. Dans les années 50, Jandali rencontre Joanne Simpson. Elle tombe enceinte, mais le père de cette dernière refuse que sa fille épouse un Syrien. Le couple se sépare. Joanne part vivre à San Francisco, seule, et abandonne le bébé. Quelques mois plus tard, le père de Joanne décède. Jandali retrouve alors sa promise et l'épouse. Il est malheureusement trop tard pour récupérer leur bébé.
Des années plus tard, cet homme essaye de rentrer en contact avec ce fils. Il lui a envoyé quelques mails et contacté sa fille aînée sur Facebook, mais il ne téléphonera pas : "Cela peut sembler étrange, mais je ne suis toujours pas prêt à décrocher mon téléphone pour l'appeler, même si lui ou moi étions sur notre lit de mort. C'est lui qui devra le faire. Ma fierté syrienne m'empêche de l'appeler de peur qu'il croie que j'en ai après sa fortune."
"Je vous mentirais si je vous disais que je n'étais pas triste de ne pas avoir fait partie de l'incroyable parcours de mon fils. Quel père ne vous le dirait pas ? Et je penserais la même chose même s'il n'était pas devenu le patron de cette grande compagnie. Maintenant, j'espère, avant qu'il ne soit trop tard, qu'il m'appellera. Même si nous ne prenions qu'un café ensemble me rendrait le plus heureux des hommes."
Obsédé par le secret comme il l'est – au sein d'Apple comme ce qui concerne sa vie privée -, nous n'imaginons pas Steve Jobs prendre la parole sur ce sujet.