Tollé général pour le groupe Superbus qui a créé la polémique après s'être produit au F'Estillac, un festival de musique à Estillac, ce week-end. Après leur prestation, le groupe de rock s'est fait dézinguer par la presse locale, qui lui reproche son comportement odieux.
Tout a commencé dès l'arrivée de Jennifer Ayache et sa bande. "Pendant la balance, elle a été d'une humeur exécrable. Elle s'est plainte de la qualité du son, notamment. Alors, elle est partie directement s'enfermer dans sa loge", rapporte un informateur de Sud-Ouest, qui précise qu'une fois sur scène, le groupe s'est contenté de jouer en play-back orchestré pendant une vingtaine de minutes au lieu des 45 prévues.
La moutarde ne serait pas tant monté au nez des organisateurs si, en coulisses, l'un des musiciens n'avait pas ensuite qualifié le public de "bouseux"... La situation a rapidement dégénéré et l'assemblée n'était pas loin "d'en venir aux mains". L'incident a fait le buzz sur Twitter où les internautes ont condamné le comportement de Superbus. À tel point que la chanteuse de 33 ans a été forcée de s'expliquer.
Sur sa page Instagram, elle a regretté "l'intervention d'une personne sur scène après le show pour casser ce qu'ils venaient de faire alors qu'ils avaient fait 8 heures de route depuis la Suisse pour tenir leurs engagements". Elle s'est dite "déçue de la manière très inappropriée, pas classe et impudique" dont les choses se sont déroulées.
Alors que le groupe et les organisateurs se renvoient la balle, un autre chanteur présent lors du festival, où se sont produits Hosni, Minima Social Club et le groupe Le Trottoir d'en face, a pris la défense de Jenn et ses acolytes. "Je trouve que l'on s'acharne sur eux et qu'il y a dans tout ça une part d'injustice. D'abord, s'ils ont joué en play-back orchestré, c'est parce que la veille ils étaient en Suisse et qu'ils n'avaient pas le temps de ramener sur Estillac tout leur backline", a confié le chanteur du groupe Le Trottoir d'en Face.
Selon lui, le groupe "croyait venir pour une promo" et était déçu d'apprendre qu'il jouerait finalement avec d'autres groupes en live. "S'ils l'avaient su, ils n'auraient pas joué en play-back orchestré. Ce quiproquo les a énervés et c'est normal. Je crois que la responsabilité revient au promoteur bordelais", a-t-il ajouté, précisant que le groupe avait été jeté en pâture au public après leur prestation.
"C'est là que le ton est monté avec les bénévoles. Effectivement à cet instant, un musicien a parlé de 'bouseux'. Mais il s'est ensuite excusé. Non franchement que tout le monde leur crache dessus comme ça... Ce ne sont pas des starlettes avec des caprices. Ils ont été très sympas avec les autres musiciens", a-t-il conclu.
Coline Chavaroche