Sous le soleil du Lot-et-Garonne, le groupe Superbus avait prévu une belle performance dans le cadre du F'Estillac. Mais leur venue lors du premier week-end du mois de juin a créé la polémique : une partie du public s'est plaint de la durée raccourcie de leur show et de chansons interprétées en playback. Après leur prestation, le groupe de rock s'est fait dézinguer dans la presse locale, à cause de son comportement décrit comme odieux. Leader du groupe, Jennifer Ayache a pris la parole via le compte Facebook de la formation musicale, afin de livrer sa vérité sur "cette polémique qui [leur] cause beaucoup de tort et de peine", refusant "de laisser dire que nous avons manqué de respect au public et au festival" :
"Après 3 jours d'échanges entre notre tourneur, la mairie d'Estillac et nos équipes il a été établi que Superbus et la municipalité d'Estillac ont conjointement été dupés. Le maire d'Estillac va publier un communiqué prochainement et des actions juridiques vont être engagées. (...) Que j'ai pu paraître désagréable en balances l'après-midi, je le reconnais ; à ma décharge je venais de comprendre que la "promo" PBO pour laquelle nous pensions être programmé, était en fait un festival live. Superbus a été engagé pour une prestation de 5/6 titres, soit une vingtaine de minutes. (...) Nous sommes montés sur scène malgré les circonstances. (...) Alors oui, après que nous ayons été injustement humiliés devant notre public par l'organisateur, les choses ont dégénéré en loge, et, effectivement, un des musiciens a lancé le fameux 'bouseux' sous l'effet de la colère, initialement adressé au promoteur. Il s'en est excusé immédiatement. (...)"
La fille de Chantal Lauby reconnaît le playback et admet certaines paroles, mais s'indigne de l'image qu'on donne au groupe alors que les conditions n'avaient pas été réunies pour que le show soit à la hauteur de l'attente. En attendant le concert retour pour pallier à la déception du "public présent ce jour-là" qui "n'avait pas à en faire les frais", elle a souhaité remettre les pendules à l'heure face aux accusations des organisateurs.