Elle est fidèle à Julien Courbet depuis 2003. L'avocate Sylvie Noachovitch a travaillé à ses côtés dans Sans aucun doute, Faut pas abuser ou C'est que de la télé !. Et actuellement, c'est dans le programme de M6 Ca peut vous arriver qu'ils collaborent ensemble. Elle a également été au coeur d'affaires médiatisées, une notoriété qui lui a valu d'être impliquée dans une prise d'otages récemment.
Le 20 décembre dernier, un homme a pris en otage deux femmes (une mère et sa fille) dans leur magasin, rue d'Aligre, dans le XIIe arrondissement de Paris, à 15h30. Il avait demandé à parler à Sylvie Noachovitch afin qu'elle lui vienne en aide, assurant qu'il avait été victime d'une erreur médicale. Une histoire sur laquelle l'avocate est revenue auprès de Télé Star (édition du 3 janvier 2022). "Je n'imaginais pas que ma notoriété me serve un jour de cette manière. Cet homme qui a retenu deux femmes était en grande souffrance, persuadé d'avoir été empoisonné par son médecin. J'ai d'abord réussi à le calmer au téléphone jusqu'à ce qu'il me raccroche au nez", a-t-elle confié.
Une situation sur laquelle elle était déjà revenue lors d'un entretien avec Ouest France. L'occasion d'apprendre que l'homme en question souffrait de troubles psychiatriques. Après avoir appris ce qu'il se passait, l'avocate d'Omar Raddad a "tenté de le raisonner", avant qu'il ne libère la mère dans la soirée (la fille a été relâchée le lendemain). L'homme menaçait de tuer les otages si elle ne l'aidait pas pourtant, elle ne le sentait pas capable de passer à l'acte. La situation était tout de même très délicate, elle a donc pris le temps de "discuter pas mal de temps" avec le forcené. "Il m'a expliqué qu'il était victime d'une erreur médicale et voulait que je sois son avocate pour attaquer son médecin. Il disait me suivre depuis des années et avoir confiance en moi. J'ai de mon côté tenté de le raisonner", s'était-elle souvenue.
Mais rien n'y a fait, l'homme en question était "très stressé" et restait menaçant envers les otages. Il tenait en plus un discours "délirant". "Je lui ai demandé s'il connaissait ces femmes, si elles lui avaient fait quelque chose. Il me répondait 'non', alors je lui disais de les libérer. Que ce n'était pas en les retenant qu'il obtiendrait quoi que ce soit', a-t-elle poursuivi. Malgré ses efforts, Sylvie Noachovitch n'a pas réussi à le calmer. "Il a fini par dire : 'Il n'y a rien à faire avec vous, dans ces conditions, je veux parler à Dupond-Moretti.'", a-t-elle précisé. Elle est tout de même restée à la disposition de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) dans le cas où un autre échange était possible. Cela n'a pas été nécessaire et les deux femmes ont fini par être relâchées, de quoi la soulager.