La chanteuse Taylor Swift témoigne actuellement dans le procès civil qui l'oppose à un DJ, David Mueller, qu'elle accuse d'agression sexuelle lors d'une séance photo en 2013. Elle l'accuse, comme l'indique l'AFP, d'avoir attrapé son postérieur sous sa jupe lors d'une brève séance photo avant un concert à Denver, le 2 juin 2013.
Jeudi 10 août, lors du quatrième jour du procès, la popstar a été appelée à la barre pour livrer sa version des faits : "Il m'a bien attrapé les fesses, longuement. Il est resté collé à la peau nue de ma fesse alors que j'essayais de me dégager. (Sa main) ne lâchait pas. C'était très choquant. Il ne m'était jamais rien arrivé de la sorte avant."
De son côté, David Mueller, qui a donné sa version des faits plus tôt cette semaine, nie ces allégations. Il a admis avoir touché Taylor Swift pendant que lui et sa petite-amie Shannon Melcher posaient avec elle, mais exclut d'avoir été en contact direct avec son postérieur. "J'ai pensé que c'était sa cage thoracique", a-t-il ajouté
Taylor a démenti la version du DJ : "Il n'a pas touché ma main. Il n'a pas touché mon bras. Il n'a pas touché mes côtes. Il a touché mes fesses nues. Je ne vais pas vous laisser, ou votre client, dire que je suis la fautive."
La principale pièce à conviction, une photo de la fameuse séance photo, montre Taylor Swift posant entre M. Mueller et sa petite-amie, avec la main du DJ située au niveau de son postérieur.
Une première victoire pour Taylor Swift
Un juge fédéral a rejeté vendredi les allégations du DJ contre la chanteuse, qu'il accusait d'avoir provoqué son renvoi. Selon le juge fédéral, le camp du DJ n'a pas pu démontrer que la chanteuse avait contribué à son licenciement. M. Mueller réclamait trois millions de dollars de pertes de revenus et indemnités dans sa plainte déposée en septembre 2015.
De son côté, la meilleure ennemie de Katy Perry demande un dollar symbolique.