Teddy Riner inaugure sa statue de cire au musee Grevin, le 11/02/2013 - Paris© BestImage
A cinq mois des JO de Rio, le champion du monde de judo s'entraîne dur et peut compter sur un soutien de poids: celui de sa maman. Invitée à partager l'univers de son fils le temps d'une interview, Marie-Pierre Riner s'est confiée à nos confrères du Parisien Magazine et lève le voile sur la belle complicité qui l'unie à son fils.
Fan de la première heure, Marie-Pierre Riner encourage son fils depuis toujours et sera présente dans sa quête d'un deuxième titre olympique. Cette mère courrage avoue cependant "avoir été incapable de le regarder en compétition, de peur qu'il se fasse mal". Ayant appris à gérer son stress et son angoisse lors des combats de son rejeton sur le tatami, elle revient plus forte que jamais pour soutenir son fiston et veiller au grain.
Au fil du temps, leurs petits rituels ont renforcé leur lien. "Elle était la seule à avoir le droit de s'occuper de mon sac, jusqu'à ce que je quitte la maison il y a trois ans", confie le sportif, amusé.
Désormais marié et père d'un petit Eden (2ans), Teddy Riner comprend l'inquiétude que sa discipline a pu causer à sa maman.
Présente lors de la défaite de son fils en toutes catégories lors des Championnats du monde à Tokyo, c'est elle qui a su convaincre son fils de se présenter sur le podium. Etre la mère d'un champion c'est aussi absorber le stress, les moments de doute, la colère et l'angoisse sans rien ne laisser paraître. Une relation mère-fils à toute épreuve.
Teddy avoue avec gratitude susurer à sa maman "Je t'aime", plus d'une fois par semaine. Une reconnaisance qui s'illustre avec celle qui l'a fait grandir, dans la campagne de publicité de son partenaire, Procter & Gamble (Ariel, Pampers, Head&Shoulders...) intutulée #MerciMaman.
Aujourd'hui les yeux rivés sur de nouveaux challenges, le colosse de 26 ans huit fois champion du monde, resté invaincu depuis 2010, se prépare à relever d'autres défis.
Si derrière chaque homme, il y'a une femme, dans l'ombre de Teddy Riner il y'a une lumière: sa maman...
Stéphanie Laskar
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