Me Ardavan Amir-Aslani a défendu durant dix ans les droits de Johnny Hallyday. L'avocat parisien, dont le cabinet feutré est situé dans un immeuble de la très chic avenue Montaigne, représente à présent sa veuve, Laeticia. C'est à lui que l'on doit notamment le communiqué de presse musclé publié le 1er mars dernier dans lequel il menaçait de poursuivre pénalement quiconque oserait à nouveau s'en prendre publiquement à sa cliente ou à ses filles (Jade et Joy). C'est également ce pénaliste franco-iranien qui se trouvait en première ligne le 15 mars dernier au tribunal de grande instance de Nanterre, face aux avocats de Laura Smet et David Hallyday, pour la première audience dans l'affaire du testament de Johnny Hallyday.
Alors que le délicat dossier de l'héritage se trouve toujours en suspens, Ardavan Amir-Aslani s'exprime dans les pages de Paris Match, en kiosques le 22 mars 2018. Un extrait de l'entrevue est d'ores et déjà disponible en ligne. L'avocat revient sur les dernières volontés du Taulier. Le rockeur décédé en décembre 2017 d'un cancer du poumon qui s'est généralisé ne prenait pas le sujet de sa mort à la légère, surtout depuis le terrible épisode de 2009 et son coma. "Johnny avait depuis longtemps le désir de régler sa succession", assure Me Ardavan Amir-Aslani et Laeticia Hallyday n'y était pour rien. C'est d'ailleurs le plus souvent sans elle que Johnny Hallyday venait discuter de cette affaire délicate, la maman de Jade, 13 ans, et Joy, 9 ans, ne supportant pas d'envisager le futur sans l'homme de sa vie. "Elle vivait mal de devoir envisager la mort de son mari. Chaque fois que le sujet était abordé, elle pleurait. C'est pourquoi Johnny préférait qu'elle ne soit pas présente lorsqu'il venait me parler de la période qui suivrait sa disparition. Prétendre que Laeticia lui a forcé la main est une aberration quand on connaît la détermination de Johnny", défend l'avocat.
L'histoire personnelle de Johnny Hallyday l'a poussé à protéger Jade et Joy. Le départ très précoce de son père, et l'abandon de sa mère, plus préoccupée par sa carrière que par son fils, ont laissé des traces douloureuses. "Il était conscient de l'écart d'âge conséquent avec son épouse, avec ses deux plus jeunes filles. Peu de temps après sa naissance, son père était parti, sa mère l'avait laissé. Johnny ne voulait pas que ses deux petites filles vivent ce qu'il avait vécu : l'indigence, l'abandon... Ce souci était très présent dans son esprit. Johnny voulait faire en sorte que sa vie soit simplifiée et sa succession organisée", assure Me Ardavan Amir-Aslani.
L'intégralité de l'interview de l'avocat de Laeticia Hallyday est à découvrir jeudi 22 mars dans les pages de Paris Match.