Révélée dans les sprints sensuels de Transformers qui la consacraient sex symbol en quelques scènes, Megan Fox ressortait sérieusement amochée de la polémique autour de son départ de la saga. Visiblement grillée par Steven Spielberg et Michael Bay, l'actrice se voyait déjà reléguée au rang des inédits obscurs comme le western Jonah Hex ou le polar Passion Play, dans lequel elle joue un ange venu sauver un gangster.
Mais sous ses airs de bimbo, Megan Fox a du flair. Si le cinéma d'action et ses robots lui tournent le dos, la belle se réinvente sans détours dans la comédie. C'est grâce à la bande de Judd Apatow (40 ans, toujours puceau) et Kristen Wiig (Mes meilleures amies) qu'elle trouve sa nouvelle voie, d'abord dans Friends with kids puis dans This is forty, deux comédies très attendues.
Histoire de confirmer qu'elle ne compte pas se laisser digérer par Hollywood, elle sera également à l'affiche de The Dictator, nouvelle comédie outrancière de Sacha Baron Cohen. Après les médias dans Borat et le milieu de la mode dans Brüno, l'acteur s'attaque à la sacro-sainte démocatrie dans cette histoire de dictateur convaincu qu'il doit préserver son régime politique pour le bien de son peuple. Sa visite à New York est un festival de mauvais goût où John C. Reilly plaisante sur les attentats - "Visitez l'Empire State Building avant qu'un de vos frères ou cousin le détruise" - et où Megan Fox se déshabille pour récolter quelques bijoux, non sans cracher sur les Kardashian. Seule surprise : l'absence d'Anna Faris.
Pas de doute, The Dictactor est le nouveau brûlot de Sacha Baron Cohen, nettement plus sage lorsqu'il est simplement acteur : actuellement à l'affiche de Hugo Cabret, il est annoncé au casting musical des Misérables avec Anne Hathaway.