Mennel bluffait les coachs de The Voice 7 (TF1) le 3 février dernier en reprenant Hallelujah de Leonard Cohen. Si sa prestation a séduit les téléspectateurs, la jeune chanteuse s'est retrouvée mêlée à une polémique à cause de vieux tweets douteux sur les attentats de Nice. Tandis que ce qui est devenu l'affaire Mennel prenait de l'ampleur, la jeune femme avait présenté ses excuses et pris la décision de quitter le télé-crochet. Mais, comment la production a-t-elle géré en coulisses ?
Comme l'indique le Parisien samedi 24 février, les producteurs de The Voice semblent impuissants face au phénomène des réseaux sociaux. Ainsi, ils ne songent pas même à embaucher des limiers vérifiant le passé des candidats : "À quoi bon, quand vous avez 150 candidats à gérer, qui cumulent des comptes sur Twitter, Facebook et Snapchat ? On ne s'en sortirait pas."
Rappelons que même si la production avait souhaité surveiller les candidats, les méthodes se seraient avérées illégales. En effet, elle n'a aucun droit de regard sur les pages privées des participants. "Là, on est vraiment impuissants, lance alors une casteuse. On ne peut que dire aux candidats de faire attention à leurs faux amis. Car il n'y a pas de mystère, c'est souvent l'entourage qui balance."
Quelle solution alors pour les producteurs ? Maître Jérémie Assous, avocat spécialiste du droit de la télé-réalité, estime qu'ils peuvent ajouter aux contrats des "clauses de bonne conduite et des déclarations sur l'honneur façon Miss France". Un procédé "parfois suffisant pour faire son petit effet sur un gamin de 20 ans" mais qui "ne tiendrait pas la route devant un tribunal"...