Thomas Fabius est de retour dans la rubrique judiciaire. Condamné pour abus de confiance en 2011 puis inquiété pour "faux", "escroquerie" et "blanchiment", le fils de Laurent n'aurait cette fois pas respecté... le code de la route. Selon LePoint.fr, l'ancien chef d'entreprise aurait en effet forcé un barrage de police et grillé un feu au volant de son Audi cabriolet. La raison ? Les forces de l'ordre avaient gêné sa progression avec un périmètre de protection pour un incendie rue Saint-Dominique à Paris...
Comme le raconte le site web du magazine, Thomas Fabius a alors été pris en chasse par les gardiens de la paix et la brigade anticriminalité. Mais le jeune homme de 32 ans ne leur a visiblement pas donné trop de fil à retordre puisqu'il a été interpellé sur l'avenue de Villars près des Invalides avant d'obtempérer et de décliner son identité un peu particulière. Loin d'être perturbé malgré l'encerclement des policiers, le fils du ministre des Affaires étrangères aurait alors rapidement appelé son avocat, ce qui n'est pas un "passe-droit", selon la police citée par Le Point.
Le conseil de Thomas Fabius, Me Cyril Bonan, a également tenu à apporter quelques précisions. Il a ainsi indiqué qu'il s'agissait d'une interpellation mais pas d'une "arrestation" et que son client avait été "escorté" jusqu'au commissariat du 7e arrondissement. Interrogé mais pas placé en garde à vue, il a ensuite été libéré en fin d'après-midi.
Ce n'est malheureusement pour lui pas la première fois que Thomas Fabius apparaît dans la rubrique judiciaire. En juin 2011, il avait ainsi été condamné à une amende de 15 000 euros (dont 10 000 avec sursis) pour abus de confiance envers deux chefs d'entreprise. En septembre 2012, le fils du ministre PS avait ensuite été visé par une enquête préliminaire dans le cadre d'une escroquerie, à la suite d'une plainte, avant qu'une information judiciaire ne soit ouverte contre lui quelques mois plus tard pour des soupçons de "faux", "escroquerie" et "blanchiment". L'enquête, toujours en cours, avait été confiée à deux juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris.
Ces derniers mois, la justice se serait également intéressée à une dette de jeu de 700 000 euros effacée par un casino monégasque au profit de Thomas Fabius, joueur invétéré et interdit de casino en France.
Thomas Fabius est considéré comme innocent dans les affaires en cours tant qu'elles ne sont pas jugées définitivement.