Gérard Jugnot très touché par ses liens nouveaux avec son fils Arthur : "Je n'ai pas vécu ça avec mon père"

Gérard Jugnot sera sur scène avec son fils Arthur le 6 août 2024 au festival de Ramatuelle avec la pièce Le jour du kiwi. Interviewé par nos confrères de Monaco Matin, l'acteur de 73 ans vient également de jouer cette même pièce avec son fils lors des Nuits de Robinson à Mandelieu-la-Napoule. Un projet que la star du film Les Bronzés avait depuis quelque temps dans ses tiroirs et qui lui avait été donnée par le producteur Pascal Legros.

Le mari de Patricia raconte : "Vers la fin du confinement, mon fils, qui dirige plusieurs théâtres, était un peu à l'arrêt. Moi je venais de finir un film, donc on s'est dit : tiens, là il y a des rôles intéressants pour un père et un fils, faisons une petite captation. (...) On a joué une centaine de représentations au théâtre Édouard VII à Paris, et le succès étant là, on a enchaîné avec une tournée de 75 dates".

Dans cette pièce, leur rapport père-fils est beaucoup mis en avant et Gérard Jugnot a confié s'être énormément rapproché d'Arthur - papa de Célestin (fruit de ses amours avec Cécilia Cara - grâce à ce beau projet auquel ils ont décidé de donner une chance.

"On n'avait jamais été aussi longtemps ensemble sauf pendant le confinement. C'est assez marrant, parce qu'on est des taiseux tous les deux, et nos interviews communes nous ont révélé des choses. Arthur a parlé de sa jeunesse, comment il en est arrivé là, comment il envisage le métier, sa vie, et je l'ai entendu dire des choses que j'ignorais. Grâce à cette pièce, nous nous sommes rapprochés. Et c'est rare de pouvoir partager une passion avec son père ou son fils. Je n'ai pas vécu ça avec mon père" a révélé le comédien qui souhaitait enfin faire "un vrai rôle avec Arthur". Il poursuit : "J'ai toujours peur du syndrome "fils de", et lui aussi d'ailleurs" a-t-il concédé. "Il a fait depuis longtemps ses preuves en tant qu'auteur, acteur, metteur en scène de théâtre. Il fallait trouver la bonne pièce. Et celle-ci a été une évidence. Et le bon moment, pour qu'il n'y ait pas de problème de légitimité".