Thomas Hollande, en 2007 à Paris.© Abaca
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Aîné des quatre enfants de Ségolène Royal et François Hollande - aujourd'hui en couple avec la journaliste Valérie Trierweiler -, c'est comme un militant lambda que Thomas Hollande, 28 ans, oeuvre pour le Parti Socialiste. Pas particulièrement fan des coups de projecteur et loin de rechercher l'attention des médias, il a cependant accordé un entretien au quotidien Le Parisien, ce dimanche 11 mars, au cours duquel il explique son engagement aux côtés de son père, les blessures encore à vif de la précédente élection présidentielle, et fustige le bilan désastreux de Nicolas Sarkozy.
Pour soutenir son papa (qu'il préfère d'ailleurs appeler "François Hollande" sans doute pour établir une distance entre la personnalité politique et le père de famille), candidat à la présidentielle de 2012, c'est aux côtés des militants parisiens qu'il fait, plusieurs fois par semaines, du porte-à-porte. De plus, le candidat PS est très à l'écoute de son fils sur des sujets comme la banlieue et la gestion des quartiers populaires ou encore sur la jeunesse.
Inconditionnel des meetings de son père, Thomas Hollande, avocat de profession, tire un bilan sensiblement différent de la précédente présidentielle où c'est sa maman Ségolène Royal qui était en course face à Nicolas Sarkozy : "Il n'y a pas la même ferveur. (...) Le contexte n'est plus le même. Le désespoir est réel et beaucoup de gens ne croient plus en la politique. (...) L'échec de Nicolas Sarkozy a aggravé la désillusion. Et la crise est passée par là", analyse-t-il.
Aujourd'hui, l'objectif du candidat Hollande selon son fils : "Créer l'engouement tout en gardant la crédibilité. (...) Il commence à prendre des risques sur le fond. La création d'une nouvelle tranche d'imposition à 75 % visant les très riches est un premier pas. C'est une mesure très forte. Elle montre que la politique est en mesure de modifier le fonctionnement du système."
Il dénonce également la violence de l'élection de 2007, et les attaques parfois basses dont Ségolène a fait l'objet, même dans son propre camp, sur les cinq dernières années : "Pendant cinq ans, elle a fait l'objet d'attaques très violentes. Ce que reçoit mon père est sans commune mesure. Les attaques venant du camp d'en face font partie du jeu. Ce qui est plus dur, ce sont les attaques venant de sa propre famille politique", déplore-t-il.
Principal rival de François Hollande : Nicolas Sarkozy. Aussi, Thomas se risque à analyser la campagne du candidat UMP : "Il n'a pas de thèmes forts, pas de cap. S'autoproclamer candidat du peuple, c'est très osé de sa part ! Tous les Français ont pu constater que pendant cinq ans, il a été le président d'une minorité d'extrariches", dénonce le jeune homme, citant comme exemples la réforme de l'ISF et le bouclier fiscal.
Un entretien à découvrir dans son intégralité dans Le Parisien, et dans son édition nationale Aujourd'hui en France, en kiosques ce dimanche 11 mars.
Joachim Ohnona
Pour soutenir son papa (qu'il préfère d'ailleurs appeler "François Hollande" sans doute pour établir une distance entre la personnalité politique et le père de famille), candidat à la présidentielle de 2012, c'est aux côtés des militants parisiens qu'il fait, plusieurs fois par semaines, du porte-à-porte. De plus, le candidat PS est très à l'écoute de son fils sur des sujets comme la banlieue et la gestion des quartiers populaires ou encore sur la jeunesse.
Inconditionnel des meetings de son père, Thomas Hollande, avocat de profession, tire un bilan sensiblement différent de la précédente présidentielle où c'est sa maman Ségolène Royal qui était en course face à Nicolas Sarkozy : "Il n'y a pas la même ferveur. (...) Le contexte n'est plus le même. Le désespoir est réel et beaucoup de gens ne croient plus en la politique. (...) L'échec de Nicolas Sarkozy a aggravé la désillusion. Et la crise est passée par là", analyse-t-il.
Aujourd'hui, l'objectif du candidat Hollande selon son fils : "Créer l'engouement tout en gardant la crédibilité. (...) Il commence à prendre des risques sur le fond. La création d'une nouvelle tranche d'imposition à 75 % visant les très riches est un premier pas. C'est une mesure très forte. Elle montre que la politique est en mesure de modifier le fonctionnement du système."
Il dénonce également la violence de l'élection de 2007, et les attaques parfois basses dont Ségolène a fait l'objet, même dans son propre camp, sur les cinq dernières années : "Pendant cinq ans, elle a fait l'objet d'attaques très violentes. Ce que reçoit mon père est sans commune mesure. Les attaques venant du camp d'en face font partie du jeu. Ce qui est plus dur, ce sont les attaques venant de sa propre famille politique", déplore-t-il.
Principal rival de François Hollande : Nicolas Sarkozy. Aussi, Thomas se risque à analyser la campagne du candidat UMP : "Il n'a pas de thèmes forts, pas de cap. S'autoproclamer candidat du peuple, c'est très osé de sa part ! Tous les Français ont pu constater que pendant cinq ans, il a été le président d'une minorité d'extrariches", dénonce le jeune homme, citant comme exemples la réforme de l'ISF et le bouclier fiscal.
Un entretien à découvrir dans son intégralité dans Le Parisien, et dans son édition nationale Aujourd'hui en France, en kiosques ce dimanche 11 mars.
Joachim Ohnona
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