Tony Parker a annoncé avoir pris le contrôle du club de basket de l'ASVEL. Une nouvelle casquette pour le meneur des Spurs, plein d'ambitions pour son nouveau jouet...
TP et le club lyonnais, c'est une histoire d'amour débutée en février 2009, lorsqu'il prend 10% des actions de l'Association sportive Villeurbanne éveil lyonnais (ASVEL), également appelée ASVEL Lyon-Villeurbane. Depuis, la star tricolore était le vice-président, responsable des opérations basket, et avait fait une pige au club lors du lock-out NBA en 2011.
"J'ai décidé de racheter tout le club, a confié ce jeudi 20 mars Tony Parker. Maintenant, je suis actionnaire majoritaire et, à partir de fin mai, je serai président de l'ASVEL." Sans entrer dans les détails des chiffres, la star des Spurs, qui vise cette année un nouveau titre de champion NBA après le cruel échec de l'an passé, devrait être accompagné de grands noms de la prestigieuse ligue nord-américaine.
Si Tony Parker avait le projet de prendre un jour la tête du club de l'ASVEL, il n'avait probablement pas prévu d'y parvenir aussi rapidement. Alors pourquoi aujourd'hui ? "J'ai commencé à avoir une vraie histoire avec ce club, je me suis impliqué dans la ville de Lyon, avec ma fondation, mes camps de basket. Je me suis dit que si je voulais appliquer ma vision, ma philosophie, m'inspirer de ce que je connais aux Spurs pour qu'à l'ASVEL on en profite un maximum, il fallait que je sois président pour imposer tout ça !", explique celui qui a récemment organisé son Par Coeur Gala au côté de sa future épouse Axelle à l'abbaye de Collonges à Lyon.
En prenant le contrôle de l'ASVEL, le meneur des San Antonio Spurs, sportif tricolore le mieux payé au monde, espère surfer sur la vague basket qui sévit en France depuis le sacre européen de l'an passé. S'il a rendu hommage à l'actuel président, Gilles Moretton, Tony P. souhaite avant tout imposer sa patte et faire de son club une marque mondiale et l'un des clubs majeurs en Europe. "Il y a plein de choses que j'ai envie de faire et c'est beaucoup plus facile quand tu es président. Maintenant, c'est mes sous, c'est moi qui décide !", a-t-il lancé, amusé.
Mais pour autant, pas question de quitter San Antonio, où il espère disputer encore cinq ou six saisons avant de jouer sa dernière saison sous le maillot de l'ASVEL. "Avec les nouvelles technologies, c'est très facile de rester en contact, explique-t-il. Après, je serai bien entouré. J'aurai un bras droit et je vais mettre des personnes en place qui pourront s'occuper de la vie de tous les jours du club."
Un beau challenge pour Tony Parker, jamais rassasié...