Les vacances sont bel et bien terminées pour Tony Parker...
Le meneur de l'équipe de France de basket a rangé ses maillots de bain après sa petite escapade en célibataire chez son ami Jean-Roch, à Saint-Tropez. Un moment de détente bienvenu, lui qui a alterné les soirées extravagantes dans le cadre de la tournée Axe Boat et les visites auprès d'enfants avec ses amis Boris Diaw, Ronny Turiaf et autres joueurs de l'équipe de France.
Avec ses compères tricolores, TiPi a donc repris le chemin de l'entraînement avant le début des Championnats d'Europe mercredi 31 août en Lituanie. Un objectif important pour le Français, qui s'est confié dans une longue interview au quotidien sportif l'Equipe de ce lundi 29 août. Issu d'une génération dorée, championne d'Europe Junior en 2000, comportant plusieurs joueurs de talents évoluant dans le championnat américain (NBA), Tony Parker n'a pourtant glané qu'une médaille de bronze en 2005 lors de l'Euro avec les Bleus.
Une frustration et un manque de résultats qui accompagnent le joueur depuis onze ans, mais qui n'ont jamais remis en cause son attachement à l'équipe nationale : "J'ai toujours autant plaisir à représenter mon pays, à porter le maillot."
Et la motivation n'est pas près de le quitter non plus. "Je dis toujours à mon père que je continuerai à jouer tant que je n'aurai pas remporté une autre médaille", confie-t-il ainsi. Un père qui lui a transmis cette culture et cette mentalité de sportif, si américaine, qui lui permet "d'avoir confiance en soi, [me] dire que [je] peux déplacer des montagnes". Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, son père n'a jamais été un bourreau de l'entraînement, phénomène qu'on peut parfois observer chez certains sportifs : "Mon père a toujours été souple. Jeune, il m'expliquait comment solutionner une situation. Il ne m'a jamais crié dessus, genre, c'est l'armée. Il était philosophe."
Une philosophie qui lui permet aujourd'hui de prendre du recul sur sa situation paradoxale, superstar aux États-Unis, mais moins considéré dans l'Hexagone : "Et même si ce que j'ai fait est aussi bien qu'un Zidane, cela n'aura jamais le même impact. Mais les gens apprécient ce que je fais. On m'a donné la Légion d'Honneur pour ça (en 2007, ndlr)."
L'avenir, c'est désormais les Championnats d'Europe cette semaine, et une qualification pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012, la priorité de TP : "Porter le drapeau, c'est un truc à faire dans une carrière."
Le champion, officiellement divorcé depuis le début de l'année d'Eva Longoria, s'est astreint à un régime sévère pour être affûté le jour J : "Je ne mange presque plus de pain, de beurre, de ketchup, pour éviter les tendinites ou les inflammations." Et l'alcool ? "Je ne bois jamais pendant la saison. Pendant l'été, je bois un peu, j'en profite. Mais là, ça fait depuis juin que je suis en mode équipe de France, j'ai tout arrêté."
Rendez-vous le 31 août pour le premier match de l'Euro, face à la Lettonie.