Elle a été la rédactrice en chef de Touche pas à mon poste (C8) en 2016, Émilie Lopez – aujourd'hui simple chroniqueuse – a accepté de répondre aux questions de tetu.com. En effet, étant l'une des rares lesbiennes mises en avant sur nos écrans de télévision, la jeune journaliste médias a évoqué son statut singulier.
D'entrée de jeu, Émilie Lopez a tout de même reconnu qu'elle avait dû prendre la température auprès de son entourage avant d'accepter d'intégrer la bande de TPMP, une émission où la vie privée des chroniqueurs fait partie du show. "Avant de signer avec Cyril Hanouna, je savais très bien que ça allait être évoqué. Je ne suis pas très discrète sur les réseaux sociaux, mais j'étais plutôt inquiète par rapport à Noémie, mon amoureuse. Je suis partie du principe que ma famille et mes amis n'avaient pas de problème avec mon homosexualité, c'est un tel travail que de faire son chemin, que je me suis dit que je ne devais pas le cacher. Je ne voulais pas faire semblant d'être hétéro, parce que je ne vois pas le problème, pas l'intérêt de mentir", a-t-elle expliqué.
Aujourd'hui, grâce à son exposition quasi quotidienne sur C8, Émilie Lopez sait qu'elle est devenue un modèle pour beaucoup de jeunes femmes. Il lui arrive même de prendre ce rôle très à coeur quand elle reçoit des demandes de conseils de la part de téléspectatrices. "Je reçois beaucoup de messages, je parle régulièrement de ma compagne ou des filles que je trouve jolies à la télé. Certaines jeunes filles me remercient parce qu'elles ne se sentent pas assez représentées, d'autres me posent des questions sur le coming out, je reçois des message de femmes mariées à des hommes qui pensent quitter leurs maris, des mamans de lesbiennes aussi, pour avoir des conseils... Quand c'est trop compliqué, je les renvoie vers des assos comme SOS homophobie ou le Refuge où j'ai déjà fait une rencontre avec les jeunes", a-t-elle confié.
Pour finir, interrogée sur le dérapage homophobe de Cyril Hanouna lors du prime TPMP ! Radio Baba en mai dernier, Émilie Lopez a tenu à assurer que l'animateur n'avait rien d'un homophobe. "Pour moi, ça reste une blague ratée, maladroite. Ça faisait deux ans que je bossais avec Cyril quand c'est arrivé. On a tous été touchés, jusqu'à la prod'. C'était très violent. Les gens ont tendance à oublier que, dès le lendemain, il s'est excusé. Et il avait invité deux associations, une virulente et une plus compréhensive. J'ai demandé ce jour-là à faire l'émission, pour le défendre. Cyril n'est pas homophobe", a-t-elle insisté.