Alors que ce matin à 6 h, Jean-Luc Delarue était interpellé par les policiers de la sûreté départementale de Nanterre et mis en garde à vue dans le cadre d'un important trafic de stupéfiants, il a été relâché vers 16h15 après une dizaine d'heures d'audition. Les policiers auraient trouvé à son domicile 16 grammes de cocaïne, le reste d'une livraison de 20 grammes qui lui aurait été faite la veille, par un des trafiquants présumés. Sept autres personnes, des trafiquants présumés également - mais aucun autre consommateur ? - ont été arrêtées en même temps que l'animateur. D'après les écoutes téléphoniques Delarue serait un très important consommateur, plus de 10 000 euros par mois, soit 150 à 200 grammes de cocaïne... pour sa conso personnelle ?
C'est donc en moto que Delarue a rejoint les studios de France 2 pour enregistrer dès 18 heures deux émissions de Toute une histoire, programmée tous les jours de la semaine à 13h15. C'est un Jean-Luc Delarue ému, à l'élocution saccadée, qui s'est expliqué à la fin de ses enregistrements, sur le plateau de son émission, entouré du public, quelques heures après la fin de sa garde à vue. C'est dans une étonnante vidéo confession, postée sur les plateformes de partage du web, que l'animateur s'est confessé.
Debout, derrière ses invités, en costume gris anthracite, Jean-Luc Delarue s'est adressé face à la caméra : "Je vais parler sans réfléchir et essayer de faire mes excuses à ceux que j'ai pu offenser ou décevoir. Je ne veux pas donner de mauvais exemple". La voix est presque chevrotante et l'émotion le saisit. "Parfois toutes les histoires de mes invités, je les prends en pleine poire. Parfois ça me protège", confie-t-il avant d'être interrompu par les applaudissements des spectateurs venus assister à l'enregistrement de l'émission et qui l'ont attendu jusqu'à 18 heures, stoïquement.
Celui qui s'était fait remarquer dès ses débuts sur le petit écran et derrière les micros par une élocution sans faille, anonne presque ses mots : "Je suis conscient que ce n'est pas bien pour la societé ni pour moi-même non plus", confie l'un des animateurs préférés (mais plus dans les premiers de la classe...) des Français qui connaît depuis plusieurs années une véritable descente aux enfers.
L'ex-présentateur de Ça se discute avoue ensuite "Je suis un traitement depuis quelques temps déjà" mais précise : "les choses arrivent dans le désordre si j'ose dire".
Il terminera sa confession, en insistant bien sur le fait qu'il veut garder la "confiance des téléspectateurs", sur ces mots : "Je crois en la deuxième chance si vous me la donnez" !
Et vous, vous en pensez quoi ?