Invitée des ondes de France Inter le mardi 12 novembre 2019, Valérie Pécresse a bien évidemment parlé politique, mais elle a aussi évoqué le sort de son fils Clément, arrêté il y a trois ans pour possession de cannabis. Une arrestation qui tombait mal pour la présidente de la région Île-de-France, puisqu'elle menait la charge contre la drogue à l'école. Elle estime que son statut de femme l'avait alors fait passer pour une mauvaise mère.
Alors qu'elle était conviée pour parler de son livre intitulé Et c'est cela qui changea tout (coécrit avec Marion Van Renterghem), Valérie Pécresse a évoqué la place des femmes dans la politique, dans la société... L'occasion de revenir sur les critiques et les moqueries entendues sur elle au moment de l'arrestation de son fils, en possession de 3,8 grammes de cannabis. Une affaire qu'elle dit avoir été "montée en épingle" par des "collaborateurs de Claude Bartolone et Manuel Valls", selon des informations rapportées par Le Canard enchaîné.
"L'idée elle était très simple : je suis une femme. Si mon fils fume du shit, c'est donc que je suis une mauvaise mère. Même s'il est étudiant. Même s'il a 19 ans. Même s'il n'habite plus chez sa mère", a-t-elle rétorqué sur France Inter. Mais elle n'a pas manqué de souligner qu'elle avait l'habitude de prendre sur elle. "Cela fait vingt ans que je fais de la politique, je me suis construit une carapace", a-t-elle déclaré.
Valérie Pécresse, qui a récemment quitté le parti Les Républicains, avait été vivement taclée puisqu'elle était à l'origine de la proposition de mise en place de tests salivaires dans les lycées. "Il y a un fléau en Île-de-France, c'est le décrochage scolaire. (...) Les tests salivaires sont un des outils pour faire le diagnostic de la situation", disait-elle en 2016.
Interrogée sur BFMTV, elle avait à l'époque déclaré "qu'évidemment la loi de la République s'applique à eux comme elle s'applique à tous".
Valérie Pécresse est aussi la mère de Baptiste (23 ans) et d'Émilie (16 ans).