Valérie Perrin et Claude Lelouch : leur havre de paix niché dans un coin prisé de Paris, un intérieur chic crème et blanc

Si Claude Lelouch est un réalisateur à succès, son épouse, Valérie Perrin, n'a rien à lui envier. La romancière a vu son deuxième ouvrage, Changer l'eau des fleurs, s'écouler à plus de 1,3 million d'exemplaires en France. Alors qu'elle assure la promotion de son nouveau roman Tata (éditions Albin Michel), elle se livre dans les colonnes de Gala (en kiosques le 26 septembre). L'occasion d'en découvrir plus sur le lieu où vivent l'auteure et son époux. En effet, on apprend que Valérie Perrin et Claude Lelouch vivent ensemble depuis 18 ans, dans un coin prisé de Paris.

S'il se sont dit oui à la mairie du 18e arrondissement, le samedi 17 juin 2023, c'est que le réalisateur de 86 ans et l'autrice y habitent. C'est dans leur "immense salon crème" que Valérie Perrin reçoit Gala, dans ce havre de paix, niché sur les hauteurs de Montmartre. Deux ans qu'elle s'attèle à écrire Tata dans ces murs, "calée dans l'un des grands fauteuils en cuir blanc" de leur salon montmartrois, son ordinateur sur les genoux. Nos confrères évoquent un lieu calme et une certaine chaleur qui ne l'empêche néanmoins pas de stresser. Mais jusqu'ici le travaille paye, puisque la romancière a vu ses trois premiers livres s'arracher à plus de trois millions exemplaires.

Si c'est à Paris qu'ils vivent, c'est un autre lieu qui a inspiré Valérie Perrin pour Tata. Ce quatrième ouvrage évoque Gueugnon, en Bourgogne, une petite ville qui n'est autre que la terre de son enfance. L'auteure y a grandi dans une famille de footballeurs professionnels. Puis, elle a abandonné le lycée en classe de première avant de partir s'installer à Paris, vivant de petits boulots. Sa rencontre avec celui qui deviendra son mari, Claude Lelouch, changera le cours de sa vie. Ses origines modestes ne l'ont néanmoins jamais quittée. "Avec Claude, on a les mêmes obsessions, la Shoah, les rencontres, l'amour. Nos personnages sont très importants, mais ceux de Claude viennent plutôt d'un milieu bourgeois, comme chez Claude Sautet. Les miens sont plutôt infirmier, cordonnier ou gardienne de refuge pour animaux. On ne vient pas du même milieu social, on n'a pas eu la même enfance et cela se ressent dans nos écritures", a-t-elle récemment fait savoir, au Parisien.

Et si son mari ne quittera jamais le quartier de Montmartre, auquel il est tant attaché, Valérie Perrin s'est achetée une petite maison il y a deux ans à quelques kilomètres de Gueugnon. Un retour aux sources, et une grande inspiration.