Première réussie pour François Hollande et Valérie Trierweiler lors de leur visite d'État de 36 heures en Algérie. Arrivés mercredi 19 décembre à Alger, le président de la République française et sa compagne ont été particulièrement bien reçus par le peuple algérien - youyous et applaudissements en prime - et les officiels, à l'image du président algérien Abdelaziz Bouteflika, venu les accueillir sur le tarmac de l'aéroport d'Alger.
Une journée à l'emploi du temps chargé les attendait puisque les deux chefs d'État se sont ensuite entretenus plusieurs heures ensemble dans le Palais du Peuple d'Alger, avant une conférence de presse du président. Le soir venu, Abdelaziz Bouteflika et de nombreux représentants politiques du pays, François Hollande et les neuf ministres qui ont fait le déplacement, notamment le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, une dizaine d'élus, plus d'une trentaine de patrons et des représentants du secteur culturel comme Kad Merad ont participé à un dîner d'État.
Si, à son arrivée à Alger, Valérie Trierweiler était restée en retrait et dévoilait un sourire timide, lors du dîner officiel, la Première dame a brillé. Habillée très (trop ?) sobrement, en tailleur noir, la journaliste paraissait pourtant plus chaleureuse. De plus en plus confiante dans son rôle de première dame, dès son arrivée à la soirée, la compagne de François Hollande a reçu un gigantesque bouquet de fleurs qu'elle a accepté avec joie. Assise à table à côté du président algérien, elle semblait parfaitement à son aise et la lumière dégagée par les bougies lui allait à merveille.
Avant de repartir pour la France, François Hollande prononcera aujourd'hui 20 décembre un discours très attendu devant le Parlement algérien, où la question du passé colonial de la France dans le pays devrait être abordée. Lors de sa conférence de presse du mercredi 19 décembre, François Hollande avait déjà évoqué ce point et déclaré : "Il y a une vérité à dire sur le passé et une volonté à se prononcer sur l'avenir."
Sarah Rahimipour